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 Sauvetage express [Jenny] [Finis]

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Maxime Adams
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Maxime Adams


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MessageSujet: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeLun 07 Juil 2008, 4:26 pm

    Maxime poussa la grande porte du magasin en compagnie de ses amis. Il avait toujours eu besoin d’une présence avec lui pour vraiment se sentir bien et le fait de ne jamais être seul lui faisait un bien fou. Il était habillé comme à son habitude d’un jean, une chemise à carreau et d’un gilet d’homme noir ouvert. Il avait des converses blanches aux pieds avançait d’une démarche assurée de celui qui n’a aucun problème et qui veut seulement s’amuser entres potes. La porte se referma sur lui et ses trois amis et ils se dirigèrent vers le rayon de boissons pour s’acheter de quoi faire une petite fête histoire de ne pas s’ennuyer dans les chambres ce soir. Il prenait une cannette de Red Bull et tourna sa tête vers la droite. C’est alors qu’il se figea, il avait vus une beauté sans nom qui en avait un en faites, Jenny Woods ! Elle était encore plus belle que le soir précèdent lorsqu’ils avaient parlé tout les deux à la belle étoile de tout et de rien. Maxime adorait cette complicité qu’il avait avec Jenny même si, dans son cœur, il voulait beaucoup plus que ça ! En effet, Maxime était amoureux de Jenny mais n’osait pas lui avouer de peur d’être rejeté par celle-ci. Il adorait son regard et sa façon de l’observer mais une tape amicale dans le dos le réveilla.

    Encore un peu dans la lune, Maxime prit sa canette et la tendit à ses amis qui faisaient le plein de leurs cotés. Lorsqu’il tourna sa tête vers l’endroit où était la jolie Jenny, il revint entièrement sur terre car la fille de ses rêves était partie et il se sentait alors un peu seul, il se tourna vers ses amis et éclata de rire lorsqu’un d’eux apparut avec un masque ridicule, il avait vraiment l’air d’un petit garçon. Son ami enleva alors son masque et Maxime le prit pour allez le ranger, ses amis étaient toujours assez foufous et adoraient faire des blagues drôles et autres. Maxime avait un caractère assez timide et le fait que ses amis soient aussi extravertis contrastait énormément entre lui et ses amis.

    C’est alors qu’il entendit un garçon crier « PERSONNE NE BOUGE, JE SUIS ARMER ! ». Maxime sursauta sur place et leva les bras en l’air et lâcha tous ce qu’il avait. Ce qui fit un énorme bruit et le garçon bougea pour s’approcher de lui et l’observer de haut en bas. Que faire ? Avant que Maxime ne puisse faire quelque chose, le gars demanda aux élèves de tous s’asseoir en ligne contre le rayon surgelé. Il s’exécuta et regarda où était Jenny, il ne pouvait pas la voir et cela le rendait extrêmement fou de ne pas pouvoir voir la plus belle fille qu’il n’avait jamais rencontrer, celle qu’il aimait plus que tout… C’est alors que le garçon bougea vers un endroit à sa gauche…



Dernière édition par Maxime Adams le Ven 11 Juil 2008, 1:57 pm, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeLun 07 Juil 2008, 5:24 pm

  • Aujourd’hui était une journée comme Jenny les aimait. Il ne faisait pas froid du tout, mais il ne faisait pas trop chaud : il faisait bon. Elle se réveilla avec une humeur on ne peut plus parfaite, et sa soirée de la veille n’y était peut-être pas pour rien… Elle avait passé la soirée avec Maxime, et ils avaient parlés pendant des heures et des heures de tout et de rien, mais surtout de tout, en observant les étoiles briller au dessus de leurs têtes. Jenn’ était d’ailleurs rentrée très tard, ne voyant pas le temps passer quand elle se trouvait avec le garçon qu’elle aimait. Elle avait été plus heureuse en une seule soirée qu’elle n’avait réussi à l’être en 17 ans… Et cela lui faisait peur, peur de tomber de haut, comme cela lui était déjà arrivé. Malgré tout, elle s’était levée le cœur léger et les pensées quelque peu confuses, mais joyeuse. Aujourd’hui, aucune obligation ne l’attendait, et elle était libre quant à son programme. Après s’être réveillée, elle se doucha et enfila une tenue fidèle à elle-même : mini jupe en jeans, un top blanc empire, et des ballerines grises à talons. Entre le branché et le décontracté, c’était son type de tenue favori, après son uniforme de cheerleader bien sûr =D

    Elle s’apprêtait à aller faire un tour pour chercher Charlotte et Kaitlin, quand elle s’empara de son portable dans son Balenciaga vert émeraude, elle avait un texto non lu. Jenny le consulta, et c’était une invitation d’une bonne copine à aller faire un peu de shopping. N’ayant rien de mieux à faire, elle accepta directement. Une demi heure plus tard, les deux Ravens se retrouvaient dans le centre ville pour une séance de lèche-vitrine bien méritée. Elles papotèrent beaucoup, bien que Jenny ait encore un peu la tête dans les nuages après sa soirée émouvante de la veille. Alors qu’elles marchaient toutes deux sur le trottoir en riant aux éclats, une sonnerie de portable retentit. Ce n’était pas celle de Jennifer, c’était donc la sonnerie de son interlocutrice. Celle-ci prit son téléphone, et regarda l’écran pour voir qui l’appelait. Son sourire redescendit directement, et elle annonça à Jenny « Désolée, mais ce coup de fil, je dois absolument le prendre. » Voyant que c’était privé, Jennifer répondit « Okay, vas y, on se retrouve dans ce magasin, après » en désignant un grand magasin en face de leur emplacement.

    Elle poussa les portes, et fit quelques pas dans le magasin, ses talons claquant sur les dalles. Bien que le magasin ne soit pas désert, c’était loin d’être la cohue à l’intérieur. Constatant qu’on vendait un peu de tout ici, Jenny trouva son bonheur : les vernis à ongles. En ce moment, ses ongles étaient vernis d’un rouge foncé assorti à son humeur, romantique, mais elle allait sûrement les changer cet après midi, quelle couleur choisir ? Rose fuschia, ou opter pour une couleur complètement dingue, comme cet orange oriental ? Elle prit les deux flacons en main, comme pour les soupeser, et choisir lequel prendre. Mais entre nous, on sait tous très bien qu’elle finira par acheter les deux. Jenny leva la tête vers la vitrine du magasin, et n’apercevant pas son amie au téléphone, elle reposa les flacons et se décida à sortir de la boutique pour partir à sa recherche. Les yeux rivés sur les vitres, elle ne remarqua donc pas le jeune homme au visage déchiré par la rage entrer dans le magasin.
    « PERSONNE NE BOUGE, JE SUIS ARME ! » Au début, elle ne réalisa pas bien l’impact de ces paroles. Mais cela ne dura que quelques secondes, car la vision du pistolet braqué sur une personne à quelques mètres d’elle la fit atterrir. Elle leva les mains en l’air, une réelle panique se lisant dans son visage. Non, non, elle ne voulait pas de ça. C’était bon pour les films ce genre d’évènement, elle ne pouvait pas réellement en vivre un, ce n’était pas écrit dans le scénario de sa vie idéale. Mais malheureusement c’était vrai. Le garçon, qui devait être à peine plus âgé qu’elle, ordonna à chacun de s’asseoir en ligne contre le rayon surgelé, et elle tenta de voir un visage connu parmi les autres otages. Mais cependant, elle n’osait pas faire de mouvements trop brusques, même de la tête, de peur d’attirer l’attention du jeune homme armé. Le temps s’arrêta, le canon du pistolet braqué à l’aveuglette, les otages retenant leur souffle. Jenny’ n’avait plus qu’une corde à son arc, une seule personne savait où elle se trouvait, et cette personne était dehors, pas très loin.
    Très, très doucement, elle sortit son portable de son sac qui se trouvait derrière son dos, et avec tout autant de précaution, elle tapa « SOS » sur son écran. Avant qu’elle n’ait pu envoyer le texto à son amie, le garçon fit un geste dans sa direction, et braqua son arme sur la jolie brune, effrayée. La dernière chance de Jennifer venait de s’envoler, il avait remarqué ce qu'elle tentait. Une colère innomable s'empara de traits de ce garçon et il fit quelques pas vers elle, tout en essayant de garder un œil sur le reste des otages. Une fois en face de Jenny, il était tellement près d’elle qu’elle pouvait plonger son regard à l’intérieur du canon du pistolet. Des sueurs froides lui glissaient le long du dos, la paralysant. Le jeune homme l’apostropha agressivement
    « TOI ! POSE CE PORTABLE ET FAIS LE GLISSER VERS MOI ! » Il parlait toujours en hurlant pour bien se faire entendre par le reste des personnes, et Jenny s’exécuta, le teint livide. En faisant glisser son portable vers les pieds du garçon, elle voyait avec lui, ses dernières chances lui glisser hors des doigts…

    HJ : j'ai été inspirée, mais je te préviens, je ferais pas aussi long pour les prochains post, désolée x)
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMar 08 Juil 2008, 8:27 am

    La tension montait de minutes en minutes alors que le garçon observait chaque personne contre le rayon surgelé, il savait très bien que si une seule personne faisait une chose qui lui déplaisait, elle en risquait de sa vie et le pistolet noir qu’il tenait dans sa main droite en témoignait réellement. Maxime regarda autour de lui les personnes qui étaient assises, paralysés par la peur. Il y avait tout d’abord ses deux compagnons d’achat qui ne pipait mot et qui avait presque les larmes aux yeux, et d’autres membres des deux équipes qui étaient en compétition, Les Jets et Les Ravens, l’équipe du joli brun. Il chercha des yeux d’autres membres de son équipe dans tous les jeunes contre les portes froides et il n’en aperçut que très peu. C’est alors que la question lui vint à l’esprit, qui était ce jeune homme au regard haineux et à l’arme menaçante ? Etait-il un élève dans le camp ? Si oui, était-il avec les Jets ou les Ravens. Une chose était sûre, ce garçon n’était pas un Ravens car Maxime ne l’avait jamais vus à leur Lycée ou même dans leur équipe d’entraînement, ni même quelque part autre dans les lieux que fréquentaient les Ravens. Le fait qu’il soit sûrement un Jets veut dire qu’il va peut-être s’en prendre aux Ravens qui sont présents et surtout à des personnes comme lui et ses pauvres qui n’avaient rien demander ! La peur faisait son chemin dans le corps de Max’ et son cœur battait à la chamade pour trouver une solution pour sortir tout ce beau monde du pétrin dans lequel ils étaient. Il fouilla dans ses poches aucune traces de son portable, il l’avait malheureusement oublié dans sa chambre lorsqu’il était partis ce matin, Oliver allait être furieux contre lui d’avoir été aussi bête pour n’avoir pas pris le temps de vérifier si son portable était dans ses poches.

    Un cri de rage du garçon envers une pauvre fille sans défense fit sortir Max’ de sa rêverie pour regarder ce qui se passait de l’autre coter de la pièce entre la fille et son assaillant qui était vert de rage contre la pauvre fille. Il lui ordonna de lui donner son portable et c’est alors que Maxime compris que cette fille avait eu une chance de pouvoir appelez quelqu’un mais qu’elle s’était faites avoir. Elle fit glisser son portable vers le garçon et le sang de Maxime ne fit qu’un tour en voyant le portable en question, c’était exactement le même que Jenny, la même couleur, le même model mais surtout les mêmes petites décorations qu’elle adorait mettre sur son portable. Il se pencha un peu plus pour apercevoir cette fille et se rendit à l’évidence, c’était bien Jenny, la fille qu’il aimait. Il commença alors à avoir peur pour elle et il se décida a intervenir indirectement. Le garçon trop occuper avec Jenn’, Maxime alla dans les rayons voisins et se cacha pour intervenir en cas de problèmes trop grave. Il stressait pour la fille qu’il aimait, et si le garçon lui tirait dessus sur un coup de tête ? Et si il la touchait ? Maxime savait qu’il allait vraiment devenir très énerver et taper de toute ses forces pour protéger Jenn’.

    Le garçon regarda le portable d’un peu plus près et vit alors le message qu’elle voulait envoyer, il commença alors a rentrer dans une rage et crier sur cette pauvre Jenny qui voulait juste appelez à l’aide en dehors de ce magasin. Le beau baketteur voyait toute la scène de sa cachette et était prêt à intervenir lorsqu’il en était nécessaire…

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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMar 08 Juil 2008, 9:04 am

  • Comme au ralenti, Jenny observa son Nokia rouge sang partir vers les pieds du garçon. C’est comme si toute pensées avaient quittés l’esprit de la jeune fille. Elle se sentait vide, seule la peur avait sa place dans son âme, tout autres sentiments avaient quittés son esprit. Sur le devant du portable, une photo avait été collée. C’était un photomaton autocollant d’elle et Charlotte sa meilleure amie. Sur la photo, les deux filles étaient tout sourire, et on voyait à peine la moitié du visage de Jenn’ car Cha prenait toute la place devant l’objectif, mais on pouvait voir le sourire malicieux qui ne quittait habituellement jamais les jolies lèvres rosées de la jolie brune. Cette photo avait une grande portée sentimentale pour Miss Woods, à qui cette photo arrachait un sourire à chaque vue. Mais aujourd’hui, c’était différent. De voir cette photo glisser sur le sol du magasin fut un déchirement presque physique pour Jenny. Une arme était braquée en face de son visage, et tout ce qu’elle voyait dans cette photo, c’était le bonheur qu’elle ne retrouverait plus. Voir le visage de Charlotte aux pieds d’un agresseur la faisait frissonner. Et le fait qu’elle soit adossée au rayon surgelé n’arrangeait rien. La chair de poule et des frissons réguliers s’étaient emparés de sa peau. Elle eut juste à cet instant une pensée pour Charlotte. Où était-elle en ce moment ? Avec qui ? Cha étant une obsédée du shopping, Jenny espérait juste qu’elle ne se trouvait pas dans ce magasin en cet instant. Elle leva les yeux au ciel, les larmes lui montant dangereusement vers les paupières. Jenn’ n’avait jamais cru en dieu, mais si il y avait quiconque qui avait un pouvoir, là haut, pitié, qu’il agisse.

    Elle baissa ensuite le regard vers le garçon, qui avait toujours les yeux rivés sur elle. La terreur se lisait aisément dans les yeux de Jenny, mais une peur plus diffuse était également concentrée dans le regard de la personne en face d’elle. Une tension presque palpable s’était tissée entre eux deux, et le reste des otages avaient retenu leur respiration, l’esprit vide. C’est dans ce genre de moments qu’on oublie tout, et une seule chose ressort : l’instinct de survie, mais même cela semblait avoir échappé à quelques uns. Jenny avait perdu tout sang froid, elle n’était sûre que d’une seule chose, elle ne s’en sortirait pas indemne. Et encore, si elle en sort… Un mouvement infime sur sa droite l’interpella, mais elle n’y prêta aucune attention. Le moindre geste pouvait lui être fatal.

    Bien, apparemment, le garçon armé avait trouvé sa victime. Jenn’ était complètement pâle, et une bouffée de tristesse lui monta dans la tête. Aujourd’hui, en se levant, elle avait été plus heureuse que jamais. Pourquoi faut-il que les meilleures choses qui vous soient arrivées disparaissent car les pires se déroulent juste après ? Elle pensa à Maxime, lui qui avait réussi à lui insuffler les quelques étoiles dans les yeux qu’il lui manquait. Elle aura bien peu profité de combien il lui a été bénéfique, apparemment… Une larme roula sur la joue de Jenn’, puis sur son menton, et tomba sur le carrelage dans un « plic » imperceptible. Jennifer revint violemment sur terre quand son interlocuteur lui fit signe de se lever. « Debout ! » lui dit-il, semblant s’être calmé, bien que la lueur de haine n’avait pas quitté son regard. Le sang de Jenny s’était glacé, ses artères ne contenant plus qu’un liquide froid, l’empêchant de bouger, la gardant paralysée. Elle aurait voulu se lever que ses jambes n’auraient pas obéis. Le jeune homme perdit patience, et l’attrapa violemment par le bras, la tirant vers lui pour qu’elle se lève :
    « DEBOUT J’AI DIS ! » Vociféra-t-il, terrifiant toutes les personnes qui avaient eu le malheur de se retrouver au mauvais endroit, au mauvais moment…
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMar 08 Juil 2008, 11:10 am

    Le garçon avait vraiment l’air de s’acharner avec la pauvre Jenny qui semblait de plus en plus mal. Le fait de voir son magnifique portable aller dans les main de son assaillant lui faisait du mal car elle ne pipait mot et semblait avoir une énorme envie de pleurer, chose normal lorsqu’on voit un garçon sérieusement énerver nous menacer avec un pistolet et nous crier dessus en nous menaçant. La rage montait en Maxime qui observait Jenny se faire crier dessus par ce pauvre crétin. Il ne pouvait pas accepter que quelqu’un fasse quelque chose à Jenn’ et il avait beaucoup de mal à se retenir d’aller lui flanquer la raclée du siècle à cet enfoiré ! Maxime avait l’impression de perdre le contrôle, de ne pas pouvoir faire quelque chose pour aider la seule fille qu’il aimait vraiment dans sa vie et si il lui arrivait quelque chose, Maxime ne serait pas capable de s’en remettre. Le jeune homme trouvait la force de se lever dans le regard marron de Jenny et de vivre dans son sourire. Si il la perdait, il perdait toute sa vie mais ça, elle ne le savait pas. Le fait qu’elle ne le sache pas faisait encore plus de mal à Maxime qui ne savait toujours pas quand et comment lui avouer qu’il était tombé sous son charme dés qu’il l’avait vus et qu’il était tout simplement amoureux d’elle depuis leur premier regard. Il n’en avait parlé qu’à son frère, Oliver, et celui-ci avait été très clair en lui disant qu’il voulait absolument qu’il lui avoue qu’il l’aime mais le beau brun était une tête de mule et il s’était mis dans la tête que c’était beaucoup mieux de ne rien dire pour le moment, peut-être plus tard…

    Maxime entendit alors le garçon dire à Jenn’ de se lever avec force et conviction. Il regarda la scène attention, prêt à intervenir si besoin. Toujours accroupis, ses genoux lui faisaient un mal de chien mais il se retenait de dire quelque chose de peur de se faire repérer et d’avoir de gros problèmes avec le garçon qui s’occupait de son amie à se moment précis. La jolie brune ne pouvait apparemment pas se lever et le garçon, impatient de se faire écouter, la prit violement par le bras et l’obligea à se lever de force. Jenn’ s’exécuta calmement, un peu obligée et on pouvait la voir trembler de partout alors que le garçon le jaugeait avec insistance. Ce comportement n’avait fait qu’énerver encore plus Maxime qui s’approcha un peu plus en se cachant derrière le rayon cosmétiques où était Jenny lorsque le garçon leur avait ordonné de ne plus bouger. Le garçon plaça alors le pistolet près de la tempe de Jenny et Maxime retint son souffle en observant la scène, il était terrifié et son sang se glaça dans ses veines alors que le garçon disait à Jenny « Pourquoi tu t’es pas levée dés que j’te l’ai dit ? Tu voulais faire ta résistante ? Hein ? ».

    Le beau brun écouta le garçon parler à Jenny et lorsqu’il l’entendit rire, il commença vraiment à s’énerver, il n’en pouvait plus d’attendre que ça se passe. Le garçon éclata de rire alors que Jenny commençait à pleurer et il sortit de sa cachette en silence, seule les otages et Jenny l’avaient vus et il posa un doigt sur sa bouche pour leur intimer le silence…

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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMar 08 Juil 2008, 1:49 pm

  • Le garçon tira la belle brune tellement fort qu’elle chancela sur ses talons une fois debout. Il devait faire une tête de plus qu’elle, et ses yeux injectés de sang étaient encore plus terrifiants que la voix qu’il empruntait, et que l’arme qu’il avait en main. Qui était cet homme ? Un Jets ? Il n’était pas un Ravens, et il lui semblait l’avoir déjà croisé. Mais ses pensées étaient tellement confuses et brumeuses que ça aurait pu être juste une hallucination de sa part. Elle mourrait de froid, mélange insoutenable de peur et de la température basse régnant dans cet endroit. Jenny titubait légèrement, tremblante, ses jambes en coton ayant du mal à la porter. Elle jeta un coup d’œil à son portable, désormais dans la main du garçon, celle qu’il avait employé pour la secouer, et avisant le regard de la belle brune, il jeta le téléphone à quelques mètres, qui finit en plusieurs morceaux. Mais de là où elle était, Jenny pouvait encore voir le visage de Charlotte sourire sur le devant. C’en était trop pour Jenn’ qui laissa de nouvelles larmes lui échapper avant d’avoir pu les ravaler. Elle voulait être forte, elle voulait être courageuse, mais cela ne servait à rien. Qu’elle le soit ou pas, les choses seraient le même. Tout était perdu. Le légendaire optimisme de Miss Woods avait fait place à un fatalisme bien peu nécessaire à cet instant. Qu’elle meure, qu’elle soit blessée, peu importe, mais que les choses se finissent vite, c’est tout ce qu’elle demandait. Devoir subir était insupportable.

    Qu’est ce qu’elle avait été stupide ! Stupide d’avoir essayé d’envoyer un texto, stupide de ne pas avoir été discrète, et en allant plus loin, stupide d’être entrée dans ce magasin, stupide d’avoir accepté cette séance de shopping ! Bien évidemment, elle ne pouvait pas savoir, mais les quelques larmes qui glissaient le long de ses joues pouvaient témoigner de ses états d’âmes. Il fallait agir ! N’importe quoi, se débattre, crier, quelqu’un devait faire quelque chose maintenant ! Mais ça se rapportait à jouer sa vie à pile ou face, et personne ne tenait à mourir en cette belle journée ensoleillée. C’est alors que Jenny sentit sa vie lui filer entre les doigts comme du sable qu’elle aurait essayé de retenir du mieux qu’elle pouvait entre ses paumes délicates. Le garçon braqua son pistolet en direction de la tempe de Jenny, observant le reste des otages d’un regard qui signifiait clairement « Faites le moindre geste et j’appuie sur la détente. » Il tenait fermement le bras de Jenn’ et de l’autre main, rapprocha doucement la canon de l’arme jusqu'à ce que le métal froid et dur toucha la peau si douce et veloutée de la jolie brune.

    Une larme s’échappa, encore une, témoin vivant de la vulnérabilité de celle qui était d’habitude si battante. La larme se déposa directement sur le pistolet posé contre la tempe de la jeune fille, faisait briller le métal au reflet des néons du magasin. Elle ferma directement les paupières, essayant d’empêcher quelques autres gouttes de s’en aller, mais trop tard, une autre larme, glissa doucement, comme un petit rubis, et vint se déposer sur sa lèvre, d’un goût à la fois salé et métallisé… L’agresseur était si près de la jeune fille que celle-ci sentait son souffle dans son cou, faisant voler ses cheveux. Elle sentait son odeur, et cela la dégoûtait, rajoutant encore à son calvaire. Il prononça une phrase avant d’éclater d’un rire malsain, mais jenny était trop apeurée pour écouter le moindre mot. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle n’allait pas tarder à s’évanouir, sa tête tournait, tournait, elle avait des vertiges, et avait beaucoup de mal à tenir debout. Si elle s’évanouissait, elle était morte. Le jeune homme prendrait sûrement ça pour un geste brusque, et n’hésiterait pas à appuyer sur la détente.

    C’est à cet instant que Jenny perdit tout contact avec la réalité. C’est comme quand vous êtes violemment projeté dans l’eau, et pendant une fraction de seconde, vous ne savez plus où est le haut, et où est le bas, vous savez juste que vous êtes immergé. Ca ne vous est jamais arrivé ? C’est pourtant exactement ce que ressentit la vulnérable et fragile jeune femme. Le récit de l’histoire telle qu’elle s’en souvient est une cohue indéfinissable. Il y eu un cri, un cri perçant qui vous retentit dans les oreilles pendant des heures encore après s’être tu, et bien qu’elle ne s’en rendait pas compte, c’était elle qui avait crié. Elle avait crié en étant projetée au sol. Quelqu’un venait de se jeter sur son agresseur, provoquant la cohue générale. Tous les otages se levèrent et se mirent à courir en tout sens quand un coup de feu partit. Les cris se firent hurlements, et Jenny, toujours couchée par terre, se courba en deux, ahurie par la douleur. Une douleur aigue et insoutenable l’empêchait de se relever, et cela venait de sa cheville. Elle regarda sa jambe et constata qu’un éclat de verre provenant de la vitrine du rayon qui avait explosé sous l’impact de la balle s’était planté dans sa chair. Sa cheville droite était en sang, et elle essaya de la bouger, mais elle poussa un cri sous l’effet de la douleur. C’est à cet instant précis, tandis qu’une alarme retentissait dans tout l’établissement, et que toutes les personnes présentes criaient en tout sens, ne voyant rien à cause de la poussière qui avait jailli de l’explosion de la vitre, c’est donc à cet instant que jenny perdit connaissance.
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMar 08 Juil 2008, 2:53 pm

    La peur détruisait son ventre alors qu’il voyait une larme rouler sur la douce joue de Jenny. Il n’avait jamais vraiment vus son amie pleurer et le fait de la voir dans cet état de crise lui faisait encore plus de mal qu’un couteau planter dans son cœur. La haine s’était emparée de lui alors qu’il continuait à observer la scène caché derrière son rayon cosmétique. .Le garçon approchait son visage très près de celui la pauvre brune qui en avait peur, elle se recroquevillait sur elle-même lorsqu’il approchait de trop près. C’est alors que le garçon lança le portable de la jolie brune qui éclata en mille morceaux, Max’ sur suivit du regard l’appareil et vit alors pourquoi Jenny le regardait avec autant de conviction, dessus était collée la photo de Charlotte Winstead, sa meilleure amie. Le fait de ne pas pouvoir la revoir un jour hantait sûrement ses pensées alors que le rire du garçon doublait de volume. Ca l’amusait tant que ça de faire souffrir les autres ? De faire souffrir une fille qu’il ne connaissait même pas, avec qui il n’avait jamais parler, de qui il n’est jamais tomber amoureux… Le souvenir de la soirée précédente lui revint alors en mémoire, douce, calme, apaisante. Maxime ferma doucement les yeux pour se remémorer ce moment magique qu’ils avaient passé tout les deux, Jenny était vraiment la fille de ses rêves et si il la perdait aujourd’hui, il ne s’en remettrait jamais…

    Maxime revint à la réalité et vit alors que Jenny n’allait pas bien. Elle pleurait mais surtout, elle avait l’air de chancelée un peu de droite à gauche et ses jambes étaient assez molles. Maxime savait qu’elle n’allait pas tenir longtemps, il fallait qu’il agisse, vite, très vite ! Sans vraiment réfléchir, le beau brun se jeta sur le garçon, tel un lion sur un gazelle et essaya de s’emparer du pistolet alors que Jenny tombait à la renverse. Il devait d’abord arrêter ce garçon avant de se soucier de Jenn’ et c’est avec rancœur qu’il essaya tant bien que mal de lui prendre le pistolet. Le garçon, surpris par l’arrivée de Maxime, appuya sur la gâchette et un coup de feu partit en direction de la vitre de surgelés devant eux. La vitre éclata sous l’impact et des milliers d’éclats de verres tombèrent autour de Jenny. Ce fut alors la panique totale, tous les otages se levèrent et commencèrent à crier alors que Maxime se débattait avec le garçon. C’est alors qu’il lui donna un violent coup de coude dans le nez qui l’assomma et il tomba à terre, le nez en sang. L’arme braquée sur lui, Maxime ne savait que faire, il attrapa alors un morceau de verre et le lança dans le ventre du garçon qui, sous l’impact, cria d’une douleur sans nom. Maxime attrapa le pistolet et le braqua contre le garçon, il perdait beaucoup de sang mais ce n’était pas grave. Maxime déchargea le pistolet et le mit dans sa poche.

    Le regard un peu brumeux a cause de son coup de le nez, Maxime se retourna pour voir comment allait Jenny tout en s’essuyant le nez. Elle était inconsciente et Max’ fut pris d’une peur bleue, était-elle morte ? Il prit alors son poignet pour voir si son cœur battait et il sentit ses battements réguliers. Un soupir de soulagement sortit de sa bouche et il la prit doucement dans ses bras, comme si on prenait une poupée en porcelaine. Il tourna la tête vers son portable et le fixa quelques instants, si Jenny le voulait vraiment, il irait le chercher, là, elle avait besoin d’un médecin, et vite…
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMar 08 Juil 2008, 4:15 pm

  • La douleur lancinante arracha des pleurs à la jeune femme, courbée sur sa jambe. Les larmes ruisselant sur sa cheville se mélangèrent au sang, et des gouttes d’un rouge profond glissèrent sur les dalles du sol. Elle faisait une overdose d’émotions, la peur, la douleur, l’amour, la déception… C’était trop. Elle ne pouvait plus se battre. Jenny ferma les paupières, et son corps entier s’effondra au sol. Vu qu’elle était assise, le choc ne se fit pas de trop haut, mais sa tête, se cogna sur le sol, n’arrangeant rien à sa douleur. Elle s’évanouit au milieu d’une panique générale, sa façon à elle de rendre les armes. Un break au milieu de toute cette agitation était juste ce qu’il lui fallait, et son corps avait décidé de l’accomplir avant que sa tête ait pu consentir. Quand elle se sentit choir, sa dernière pensée fut « Est-ce que c’est ça, mourir ? ». Elle ne savait pas ce qui lui arrivait réellement, mais plus rien n’avait d’importance. Jenny pouvait décéder, peu importe, tant que sa douleur s’efface…

    La belle au bois dormant réouvrit les paupières un million d’années plus tard. Du moins, elle en avait l’impression, alors que dans l’espace-temps des simples mortels, seule une dizaine de seconde s’était écoulée. La douleur pointue dans sa cheville avait cédé la place à une douleur plus diffuse, mais vicieuse, qui engourdissait lentement mais sûrement la jambe de Jenny qui se mordait la lèvre inférieure pour ne pas crier. La première chose qu’elle remarqua en retournant à la vie fut une personne près d’elle. Elle eut un sursaut, et si c’était l’agresseur ? Cela ne dura même pas un centième de seconde, car les bras qui la serraient étaient prévenants et attentionné. Elle se rendit compte que quelqu’un l’enlaçait, et elle n’eut même pas besoin de se demander qui. Cette odeur, si douce qu’on en mangerait, Jenn’ aurait pu la reconnaître entre milles.

    Ses larmes avaient continué de couler pendant tout le temps de son inconscience, et ses joues livides étaient constellées de gouttes. Elle se détacha quelque peu de Maxime, et il la regarda dans les yeux. Le regard du beau brun avait toujours la particularité d’envoûter Jenny, et, comme dans des sables mouvants, elle devait faire preuve d’une extrême volonté pour pouvoir s’en sortir. C’est à cet instant qu’elle eut vraiment l’impression d’être morte, et le regard de celui qu’elle aimait était la dernière image qu’elle garderait de sa vie. Non, ce ne serait pas l’image d’un rayon surgelé maculé de verre et de cris, mais deux yeux qui vous font vous sentir vivre. Elle se rendit compte que oui, elle vivait toujours, en se rendant enfin compte que la panique générale autour d’eux ne s’était pas calmée. Son regard parvint enfin à s’arracher à celui de Maxime, et elle remarqua le sang qui inondait son si beau visage, son nez saignait abondamment. Jenny poussa un cri et sursauta quelque peu, mais le mouvement dans sa jambe la fit à nouveau se courber, et elle pleurait encore. Elle ne réalisait pas ce qui venait de se passer, et regarda autour d’elle. Son agresseur était au sol, une lueur de désespoir dans deux yeux presque inerte. C’est alors qu’elle comprit que c’était Maxime qui s’était jeté sur ce garçon. Elle ne savait rien de ce qui s’était passé ensuite, d’où était parti le coup de feu, la peur avait cédé sa place à deux sentiments qui l’assaillaient de nouveau : la douleur et l’amour. Ensemble, ces deux émotions formaient un duo qui vous fait tourner la tête et plisser les yeux. Ensemble, impossible de savourer l’amour car il est rongé par la douleur toujours aussi forte et toujours aussi insupportable. Jenny ne voulait pas crier, n’osant pas avouer sa fragilité devant Maxime qui semblait si fort, elle se mordit donc la lèvre du plus fort qu’elle pouvait. Tellement fort qu’une goutte de sang, rouge et brillante comme un rubis, perla sur sa jolie bouche. La goutte tomba sur sa jambe, et se mélangea au reste du sang. Ce n’était qu’une goutte de plus, songea-t-elle. Elle voulu dire quelque chose à Maxime, mais le son resta calé dans sa gorge. Que lui dire, de toute façon ?

    La seule chose que Jenn’ voulait en ce moment, c’était quitter cet endroit, fermer les yeux, et peut-être aussi, quitter la réalité. Heureusement, chaque fois que Max lui adressait la parole, elle quittait la réalité… Pour s’en aller loin, dans une réalité toute différente, une réalité qui n’appartenait qu’a eux… Inimaginable de rester quelques secondes de plus dans ce magasin. Jenny essaya de se lever, mais sa cheville la faisait tellement souffrir qu’elle laissa retomber ses efforts. Elle essaya de s’aider avec ses bras, mais le verre éparpillé tout autour d’eux lui lacérait les mains. Entre le moment où elle avait repris conscience, et l’instant où elle essaya de se lever, seules deux secondes s’étaient écoulées, mais Jenny avait l’impression d’avoir mis des heures à souffrir, comme si sa vie se déroulait au ralenti. Maxime venait tout juste de se rendre compte que Jenn’ s’était réveillée, et elle voyait en lui sa seule chance de s’en sortir. Elle posa sur ses yeux un regard implorant, et, à contrecœur, ne supportant pas d’avoir à demander ça, elle lui dit, presque un murmure, tellement la voix de la jeune fille était basse et chevrotante
    « S’il te plait… ». Elle lui demandait juste de l’aider, et il comprit tout de suite.
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMer 09 Juil 2008, 5:53 am

    Telle une princesse, Jenny dormait. Il ne l’avait jamais vus comme ça et il ne voulait jamais la revoir dans cet état sauf si c’était pour sentir sa respiration calme et continue lorsqu’elle s’est endormie pour douce nuit de repos. Les yeux clos, la respiration irrégulière, des sautements de poitrine lorsqu’elle respirait témoin de ses sanglots. Maxime observait sa belle au bois dormant et vit alors l’éclata de vitre dans sa jambe, elle avait l’air d’avoir mal et Maxime devait enlever l’éclata pendant qu’elle était inconsciente pour arrêter la douleur au plus vite sans qu’elle ne sens rende compte. Il s’approcha doucement de sa jambe, il ne voulait pas la réveiller ni même lui faire de mal mais il était obliger de s’occuper de cette blessure avant qu’elle ouvre ses doux yeux marron. Il prit le entre deux doigts tremblants et l’arracha d’un coup sec pour arrêter cette seconde de tempête qui secouait son esprit. Il le lança de l’autre coter de la pièce avec violence et revint près de la fille dont il était amoureux. La prenant dans ses bras, Maxime ne voulait pas qu’elle se fasse encore plus mal avec un bout de verre. Protecteur était le seul mot qui pouvait le définir à cet instant et le temps c’était arrêter autour d’eux. Maxime ne voyait plus le garçon inconscient par terre, Maxime ne voyait plus le verre éparpiller partout comme une mosaïque géante, Maxime ne voyait plus la panique générale de tout les élèves encore sous le choc, il ne voyait que Jenny et son visage enfantin tordus par une douleur affreuse…

    C’est alors qu’elle ouvrit les yeux, à son rythme, mais l’avait fait. Maxime en fut alerter car elle sursauta et il en fut aussi surpris qu’elle et ne pus que sursauter à son tour, comme un gamin qui voyait un chat à coter de lui, croyant qu’un panthère allait me manger tout cru… Il tourna la tête vers elle et leur regard se croisèrent, finissant de transporter Maxime dans un autre monde. La douleur de son nez n’était plus là, et comme un fil blanc c’était former pour ne les laisser que tout les deux dans leur monde à eux, fermer de celui du commun des mortelles. Le regard de Jenny était celui qui touchait le plus Maxime et le voir le rendait tout le temps calme et serein. Lorsque leurs regards se lâchèrent, Jenny se rendit compte que son nez saignait abondamment et il lui sourit, et oui, il aurait tout fait pour ses beaux yeux. C’est alors qu’elle poussa un cri et sursauta, la douleur de sa jambe refit surface et Maxime la regarda, ne sachant que faire pour arrêter cette douleur qui la détruisait. Et lorsqu’elle se mordit la lèvre inférieure, se fut comme si on lui plantait un couteau dans le cœur, elle souffrait et il ne pouvait rien faire ! Rien, rien et rien et ce sentiment d’impuissant le rendait fou. Fou d’amour mais aussi fou de rage !

    Jenny tenta alors de se lever et Maxime sortit enfin de sa rêverie enfantine. Elle avait l’air impuissante alors qu’elle avait toujours été forte. Elle retomba à son premier essaie et cet échec n’allait pas l’arrêter. Elle tenta alors de s’aider de ses bras mais le verre était coupant et lui détruisait les paumes de main, elle se tourna vers lui et lui demanda presque à contrecoeur un « S’il te plaît » presque innodible… Il avait tout de suite comprit et la douceur de sa voix lui donna envie de détruire des murs juste pour elle. Il se leva prit ses mains pour qu’elle puisse le faire aussi, toute seule comme l’était son désire. Il sentait sa douleur et lorsqu’elle fut debout, il serra ses mains pour lui montrer qu’il était là. Il aurait voulus la porter pour partager juste un peu la douleur avait mais ne sachant pas si elle serait d’accord, il resta la à la regarder alors que ses mains étaient dans les siennes.
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMer 09 Juil 2008, 7:07 am

  • Avec toute la douceur du monde, Maxime prit les mains de Jenny dans les siennes, et l’aida à se lever. C’est au prix d’une souffrance lui arrachant larmes et frissons qu’elle arriva à se mettre debout. Elle tanguait sur ses talons, ne pouvant se reposer que sur une jambe, et elle songea l’espace d’une seconde à enlever ses chaussures, mais le mélange de verre, de sang et de poussière qui s’était étalé à leurs pieds l’en empêcha. Jenn’ essaya de reprendre son sang froid, et de réfléchir à tête reposée, mais elle en était incapable à cet instant. A l’évidence, elle n’arriverait pas à sortir du magasin, vu l’effet qu’il lui avait fallu pour se lever, marcher jusqu'à la porte lui puiserait toute son énergie. Mais elle ne voulait pas non plus attendre l’arrivée des secours, si un quelconque secours arrivait un jour, de toute façon. L’agitation dans le magasin s’était calmée, la plupart des otages étant sortis, mais l’alarme qui s’était déclanchée lors du coup de feu continuait de fonctionner, appuyant sur les tympans de chacun.

    Jenn’ regarda autour d’elle pour voir où était son sac, elle devait absolument le reprendre. Non, pas par superficialité, elle s’en fichait de son Balenciaga, mais dedans se trouvaient ses clés, ses papiers, de l’argent, et beaucoup de choses auxquelles elle accordait une réelle valeur sentimentale. Perdre tout ça équivaudrait à se créer encore plus d’ennuis. Elle constata qu’il n’était pas loin, et se pencha en s’appuyant sur sa jambe valide pour le ramasser. Dieu merci, il était très léger. Maxime était toujours à ses cotés, semblant être prêt à attendre des millénaires si c’était ce dont Jenn’ avait besoin. Et elle s’en voulu d’être si faible face à ce beau brun qui avait été si fort. Elle ne voulait être un boulet pour personne, et en particulier pas pour Maxime. Si elle avait la quelconque chance avec lui, elle ne voulait la gâcher à cause d’une simple blessure à la cheville. Simple blessure… Elle se pencha vers celle-ci pour voir l’état des dégâts, et si elle avait perdu beaucoup de sang. Naturellement, elle avait saigné abondamment, et un filet de sang s’échappait toujours, glissant le long de sa jambe. Mais ce qui l’étonna fut que l’éclat n’était plus là. Jenny lança à Max un regard interrogatif, qui lui répondit en haussant les épaules. Entre eux, pas besoin de mots pour se comprendre, quand le corps parle plus fort que tout. Leurs regards et leurs sourires avaient toujours été plus expressifs que n’importe quelle phrase. Elle comprit donc tout de suite que c’était lui qui l’avait enlevé. Décidément, elle ne lui serait jamais assez reconnaissante…

    Pressée de sortir de cette atmosphère oppressante, entre ces 4 murs qui semblaient se refermer sur eux dès qu’ils clignaient des yeux, Jenn’ tenta un pas en avant. Juste une tentative, car la douleur qui jusque là était plus diffuse, se réveilla d’un coup, lui enflammant la jambe. Elle étouffa un cri, et se cramponna plus fort à la main de Maxime qu’elle serait toujours. Tellement fort que les jointures de la jolie main de la jeune fille devinrent blanches, mais Maxime ne broncha pas. « Tu es en train de le retenir » souffla la petite voix dans la tête de Jenny. Lui qui devait sûrement mourir d’envie de partir, quelle égoïste elle faisait ! Mais seule, elle ne pourrait jamais sortir d’ici, sa douleur lui rongeant tout le corps la handicapait trop. Jenny lâcha d’un coup la main de Maxime, et baissa le regard, n’osant pas le regarder dans les yeux. Elle avait fait son choix, tout plutôt que de le retenir. Seulement, dès qu’elle se détacha de lui, le contact à la fois doux et rassurant de sa main dans la sienne lui manqua. C’était ça l’amour… Des regrets et des remords à n’en plus finir. Quelle cruelle plaisanterie. Toujours le visage baissé, les yeux caché par de nombreuses mèches brunes, elle lui expliqua, d’une voix hésitante et entrecoupée par les larmes
    « Je n’y arrive pas… » Elle n’arrivait pas à marcher, à s’en aller, à subir, à être forte, toutes ces choses si capitales, elle n’y arrivait pas. Jenny n’osait toujours pas le regarder, elle avait peur. Peur de ce qu’elle pourrait lire dans ses yeux, et peut-être aussi, peur du reflet d’elle-même qu’elle découvrirait à l’intérieur. Tout simplement peur de ce que celui qu’elle aimait pouvait bien penser d’elle.

    Jenny fit un pas en arrière, qui lui demanda un effort considérable, tellement que tous ses membres tremblèrent. Elle était parcourue de violents frissons, dû à la peur, toujours présente, au froid de l’endroit où il se trouvait, et à la perte de sang considérable qu’elle avait subi. D’ailleurs, le nez de Maxime saignait toujours, elle le savait, même si elle n’avait toujours pas levé la tête, mais le garçon n’avait pas l’air de s’en préoccuper outre mesure. « Ce que j’aimerais être comme toi… » Pensa-t-elle, le cœur gros. Chancelant sur ses jambes, ne parvenant pas à rester debout, elle s’aggripa à une vitrine à côté d’elle, son seul moyen de ne pas tomber, et dit au jeune homme, d’une voix faible et haletante :
    « C’est bon, vas y, je vais attendre les secours ici… » Une nouvelle larme s’échappa des beaux yeux marrons de la jeune femme, mais pas de douleur cette fois, une larme de tristesse…
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMer 09 Juil 2008, 9:09 am

    Ses mains tendues vers sa belle, Maxime savait qu’elle allait avoir du mal mais si elle échouait, il l’aiderait encore et encore même si il fallait attendre la nuit ou même toute leur vie. La jolie brune se leva non sans mal, une larme perla même sur sa joue alors qu’elle arrivait à son but. Elle tanguait sur ses talons et Maxime faillit la prendre un peu plus, pensant qu’elle allait retomber, comme pour amortir sa chute. Mais elle ne chuta pas, restant forte devant la douleur et la résignation. Maxime l’aimait comme ça, douce mais à la fois forte devant les épreuves de la vie. Une seconde, elle s’arrêta de bouger pour penser, elle posa les yeux sur ses chaussures, puis sur le sol et il comprit ce qu’elle voulait dire par là, elle n’arriverait pas à marcher avec ses chaussures, le problème était qu’elle ne pouvait pas les enlever seulement car les éclats de verres et toutes les poussières qui s’étaient répandus un peu partout lui donnait une nouvelle chance de se faire mal. La sirène continuait son vacarme mais, perdu dans la contemplation de Jenny, il l’oubliait complètement.

    Jenny s’agita alors et Maxime eut un mal fou à revenir à la réalité, elle regardait un peu partout autour d’elle, cherchant l’introuvable. C’est alors qu’elle se pencha pour prendre son sac, Maxime repensa alors à son portable, il tourna la tête vers celui-ci encore détruit et part terre mais ses babioles étaient intactes, il irait le chercher plus tard. C’est alors que la jolie brune regarda sa blessure pour voir comment elle était, Maxime avait enlevé le bout de verre alors qu’elle était toujours inconsciente et elle ne le savait donc pas. C’est pour cela qu’elle lui lança un regard interrogatif, le beau brun haussa les épaules, faignant de ne pas savoir ce qui c’était passer mais Jenn’ savait bien que c’était lui qui l’avait retirer avec douceur, comme d’habitude. Il savait que lorsqu’ils se regardaient, tout se savait et mêmes les plus gros secrets passaient la brèche, sauf peur son amour pour elle, qui lui restait enfouit dans son cœur comme un trésor auquel il ne faut pas toucher sous peine de problèmes très graves.

    Jenny tenta un pas sans succès, la douleur qui la torturait lui empêchait un simple pas, pas que pouvait faire Maxime et qu’il ferait cent fois juste pour faire plaisir à sa jolie brune. Elle se cramponna à lui, serrant sa main avec force mais il ne sentait rien, une simple douleur ne pourrait jamais égaler celle qui torturait Jenny et c’est pour cela qu’il n’allait pas se plaindre pour juste une main serrer un peu trop fort. C’est alors qu’elle lâcha sa main, comme si son cœur se déchirait en deux, qu’avait-elle ? Pourquoi elle n’essayait pas de sortir, avec lui… Cette question lui torturait l’esprit alors que Jenny se résignait à rester dans le magasin, comme une souris enfermée dans sa cage. Elle baissa les yeux et lui dit alors que non, elle n’y arriverait pas, elle ne pourrait pas sortir d’ici. Maxime se sentit alors pousser des ailes, il avait bien l’intention de sortir sa princesse de sa prison dorée. Il attendit qu’elle continue a dire ce qu’elle avait à dire pour enfin savoir ce qu’elle cherchait à lui faire comprendre par son « je n’y arriverais pas… ». Maxime vit qu’elle se recula et s’aggripa à une vitre encore intact, lui disant qu’il pouvait sortir, qu’elle allait attendre ici. Maxime scruta son regard quelques secondes, il savait ce qu’il allait faire…

    Le beau brun tourna la tête et partit chercher le portable de sa belle, enfin, ce qu’il en restait et revint vers elle. Le mettant dans son sac vert, Il enleva son gilet d’homme et s’essuya le nez, encore saignant de son coup qu’il avait reçut. Et releva la tête de son amie pour la regarder dans les yeux, si il sortait, c’était avec elle, et personne d’autre. Il n’allait pas sortir alors que le garçon était encore là ! La laisser seule aurait été une déchirure dans son cœur. C’est pour cela qu’il la prit délicatement dans ses bras, comme une poupée faites de verre à la valeur inestimable et lui dit doucement « Je pars avec toi ou je ne pars pas ! ». Il s’avança alors, faisant attention aux éclats de verres et autres choses qui pourraient lui faire mal et ils sortirent du magasin. Maxime déposa tranquillement Jenny et lui sourit, doux, prévenant et calme, ce qu’il avait toujours été avec elle.
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMer 09 Juil 2008, 11:41 am

  • Jenny, les yeux rivés au sol, le teint pale et les yeux embués de larmes, essaya de rester droite, juste le temps que Maxime s’en aille. Elle ne voulait pas faiblir à nouveau. Le jeune homme s’en alla, et elle poussa un léger soupir de soulagement, vite teinté d’une pointe de tristesse. Entendre les pas du beau brun sur les dalles était un déchirement pour elle, le voir s’en aller sans pouvoir rien faire. Elle n’osait même pas lever les yeux pour l’observer partir, sa démarche si unique, son allure, Jenn’ aimait tout chez lui et le regarder à nouveau lui aurait fait trop mal. Mais, il ne s’en allait pas dans la bonne direction ! Cette pensée frappa la jeune femme, interrogative. Et comme pour répondre à sa question, son prince revint vite, et glissa dans son sac un objet. Elle regarda cet objet à l’intérieur du tissu, et ce qu’elle vu fut le sourire de Charlotte. Ce sourire qui lui faisait tant de bien, qui soignait toutes les blessures. Seuls 3 sourires sur terre faisait cet effet à Jenny : celui de Charlotte, de Kaitlin, et d’Olivier. Et Maxime dans tout ça ? … Lui, il n’avait pas besoin de sourire, seul son regard faisait oublier à Miss Woods le monde extérieur. Un regard unique et émouvant.

    C’est d’ailleurs ce regard qu’il posa sur elle en lui relevant doucement la tête. Jenny frissonnait à chaque fois qu’il la regardait de cette manière, comme on observe une chose précieuse qu’on traite avec attention. Mais pas de frissons de peur, des frissons de bonheur. Avec toutes les précautions possibles, il la prit dans ses bras en lui soufflant qu’il partait avec elle, ou qu’il ne partait pas. Jenny ferma les yeux, et laissa tomber sa tête contre le torse du jeune homme. L’agresseur était là, pas très loin, au sol, mais peu importe, elle se sentait en sécurité. Elle inspira une bouffée d’air, le parfum de Maxime l’enivrant peu à peu. La terre pouvait s’arrêter de tourner par sa faute que cela n’aurait pas altéré son amour. L’espace d’un instant, sa blessure ne la fit plus souffrir, ne reposant plus sur sa cheville. Pourtant, à chaque pas que faisait le jeune homme, une douleur lançait dans la jambe droite de Jenny, mais elle ne représentait rien face à la souffrance insoutenable qui l’assaillait tout à l’heure. Et cette douleur était si vite submergé par un sentiment bien plus fort, un sentiment tout aussi violent et ancré en elle, mais tellement agréable… Il s’appelle l’amour. L’amour est une douleur, mais dès qu’elle s’en va, on en redemande. C’est là toute la cruauté de cette émotion.

    Maxime, ne montrant aucun problème malgré le fait qu’il saignait toujours du nez, et qu’il portait une jeune fille, sans compter que le sol était jonché d’obstacles, il parvint quand même à progresser dans le magasin. Jenny ferma délicatement les paupières, se laissant aller, portée par les ondulations des pas du jeune homme. Et pour la première fois depuis qu’elle a eu la mauvaise idée d’entrer dans ce magasin, les commissures de ses lèvres se relevèrent, en un doux et attachant sourire, tandis qu’une petite larme se détachait de sous sa paupière, roula sur ces cils, avant de glisser le long de sa joue de porcelaine. Quel magnifique tableau que celui d’une belle au bois dormant, souriant et pleurant à la fois dans son sommeil, secourue par un prince attentionné et charismatique. On ne pouvait rêver plus beau comme conte de fée, mais pourtant, Jenny aurait tout fait pour ne pas avoir à le vivre. Du moins, pas de cette façon. Mais comme tout conte de fée, il finissait bien. Et dans cette dernière phrase, ce n’est pas le « bien » qui importe, mais le « finissait » car oui, tout cela était fini, enfin fini.

    Jenny réouvrit les paupières, voulant encore profiter du spectacle magnifique que lui offraient les yeux de son sauveur, et un moment, elle fut soulagée. Tout cela n’avait été qu’un rêve, un mauvais rêve. Il n’y avait eu ni coup de feu, ni otages, ni peur. Elle avait juste eu un sommeil agité, et se réveillait dans les bras de la personne la plus importante à ses yeux. Cette version des faits l’aurait comblée, mais malheureusement, la douleur toujours présente dans sa cheville, bien qu’en sourdine, l’informa sur la véracité des évènements. Toujours dans les bras de Maxime, ils passèrent les portes, et arrivèrent dans la rue. Le soleil remplaçant la lueur des néons, le brouhaha de la foule qui s’était amassée là remplaçant l’alarme. Enfin, ils en étaient sortis. Jenny allait désormais être considérée par tout le monde comme une victime, et Maxime comme un héros. Son héros… Les joues de Jenny, si pales auparavant, reprirent une teinte rosée tandis qu’elle prononçait ces mots dans sa tête. Son héros, son prince.

    Il la reposa au sol, sur sa jambe valide, un peu plus loin de la foule qui, en quelques secondes, s’étaient amassée devant la boutique. La boutique dans laquelle Jenny ne voulait plus jamais mettre les pieds ! Oh, mais d’un côté, c’est dommage, ils avaient de si belles couleur de vernis ! Songea la jolie brune. Cette pensée la fit esquisser un petit rire. La boucle était bouclée ! Après cet incident dramatique, elle arrivait à rire, c’était un miracle. Et de quoi devait-elle avoir l’air, rescapée d’un fait divers, secourue par un vrai prince charmant, la jambe entaillée par du verre, à rire toute seule ? Elle devait seulement avoir l’air d’une Jenny Woods en train de redevenir elle-même. Elle constata à cet instant que le saignement se sa jambe s’était arrêté, masquant la douleur qui était pour le moment totalement supportable.

    Elle se tourna vers Maxime, et se laissa porter par son regard mystérieux. Elle aurait voulu lui sauter au cou, lui dire qu’elle l’aime et l’embrasser, mais le pauvre cœur de la jeune fille avait assez morflé pour la journée. D’ailleurs, il avait assez morflé pour la semaine ! Elle avait besoin de se reposer après ce trop-plein d’émotions. Un échec sentimental, un chagrin d’amour, ce n’était vraiment pas ce qu’il lui fallait, et c’était pourtant sûrement ce qui allait lui arriver si elle n’en faisait qu’a sa tête. Jenny regarda Maxime dans les yeux, une nouvelle larme roulant sur sa joue. D’une voix encore un peu faible, hésitante, mais pourtant imprégnée de reconnaissance éternelle, elle lui murmura dans le creux de l’oreille :

    « Merci… »
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMer 09 Juil 2008, 1:30 pm

    Tous les événements qui s’étaient passés précédemment avaient remué le cœur de Maxime, ne sachant que penser de toute cette affaire. Jenny était seine et sauve mais quelque chose faisait encore battre son cœur alors qui la regardait pendant qu’il la déposait un peu plus loin de la foule qui s’était amassée près du magasin, des photographes, des journalistes couvrant l’affaire, et la police… Tout ce beau monde n’avait aucune importance pour Maxime, la seule personne qui avait toute son attention et qui la méritait amplement était Jenny et lorsqu’elle fut stable sur sa jambe valide, il se sentit alors bien, calme et serein. Cette fille était tout ce qu’il aimait, ce qu’il voulait, ce à quoi il aspirait depuis des mois et des mois et le fait de l’avoir aider n’avait apporté rien au beau brun. Il n’était pas satisfait, il n’était pas triste, il était calme. Ce sentiment amoureux qui faisait battre son cœur en se moment en était peut-être pour quelque chose ? Ce sentiment qui lui diffusait une douleur horrible dans le nez comme si son cœur battait dans son nez, vous savez ? Le beau brun ferma doucement ses yeux pour arrêter cette douleur diffuse et il se concentra pour arrêter cette douleur et cela ne marcha pas. Il ouvrit les yeux et se résigna… C’est alors qu’il croisa le regarda de Jenny, la douceur, la beauté, sa douleur disparus alors instantanément. Il n’avait besoin que de Jenny pour oublier ce qui lui faisait mal.

    C’est alors qu’elle s’approcha de lui, il fut surpris, pensant qu’elle allait l’embrasser mais non, elle lui murmura doucement un doux et angélique « Merci ! ». La voix de Jenny fut encore plus battre son cœur et ce sentiment amoureux rendait Maxime tout fou, qui lui donnait toujours le sourire. Elle n’avait pas à le remercier, Maxime aurait détruit des montages juste pour les beaux yeux de la jolie Jenny. Encore sur le trottoir, Maxime s’assit calmement, il n’avait pas envie de laisser sa belle au bois dormant à coter de toute l’agitation, la douleur et la peur. Ils avaient vécus quelque chose de tellement dur qu’il ne voulait pas la lâcher comme un voleur. Il était amoureux et le fait de se séparer aussi vite de sa belle, la regarda dans les yeux, comme si il voulait lui passer le message de se joindre a lui pour partager sa compagnie.

    Le beau brun s’essuya une énième fois le nez qui saignait encore un peu et souffla calmement. Non pas en étant lassé d’être en la compagnie de Jenny mais d’aise. Il s’allongea sur le sol froid et ferma doucement les yeux, attendant que Jenny le rejoigne, il avait besoin de sa présence à cet instant là, il avait besoin d’elle maintenant et si elle n’acceptait pas, cela le décevrait…



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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMer 09 Juil 2008, 2:30 pm

  • Après avoir exprimé toute la profondeur de sa reconnaissance dans un simple mot, comme seule Jenny peut le faire, elle posa sa tête sur l’épaule de Maxime, pour respirer encore un petit peu le parfum que répandait le beau brun. Ce goût d’éternité… La foule derrière eux s’était déjà désintéressée d’eux, et les autorités avaient déjà pénétrés dans le bâtiment pour voir les dégâts, et éventuellement, les blessés. Jenny savait qu’ils allaient tout deux avoir à fournir des explications, des témoignages, et autre choses plus soporifiques les unes que les autres, mais la seule chose dont elle avait besoin c’était respirer. Pas dans le sens de l’action des poumons, mais respirer dans le sens de souffler, pouvoir s’échapper à sa guise, inspirer l’air qu’on veut. L’air que voulait Jenny, c’était celui que respirait celui qu’elle aimait. Elle aurait voulu pouvoir à jamais partager l’oxygène de Maxime, sans se soucier du monde extérieur. Se déconnecter du reste, comme quand votre réveil sonne, et que vous vous mettez la tête sous l’oreiller. C’est ce qui s’appelle une évasion. C’est le seul réel sens de ce mot, malgré ce qu’on peut croire.

    C’était fait, le temps s’était arrêté. Ils pouvaient vivre au ralenti, comme ça leur plaisait, le reste n’existait plus. Ces gens qui s’agitent devant un magasin dévasté ? Oh ce n’est rien, juste les soucis des mortels. Ces blessures sur Jenny et Maxime qui témoignaient du fait qu’ils avaient vécus quelque chose de grave ? Pas important, ou si peu, l’important c’est que le vacarme se soit tu. Il ne s’était pas réellement tu, le bruit de la foule, des voitures, l’alarme, ils étaient encore intacts, mais Jenny ne les entendait plus, elle n’écoutait plus qu’une chose : la voix, le rire, les soupirs de Maxime. C’était la seule réelle chose qui pouvait parvenir à ses oreilles. Et cela à cause d’une simple raison : les amoureux écoutent avec le cœur. L’amour est le langage universel, et c’était pour Jenny à la fois un bonheur et une souffrance de le parler mieux que quiconque désormais. Car oui, l’amour est une souffrance perpétuelle quand il n’est pas déclaré. Il y a des films d’amour, des livres d’amour, de chanson d’amour, mais, plus répandu que tous sont les chagrins d’amour. Et ça, Jenn’ n’était pas prête à en vivre un. La jolie brune pensait avoir eu sa dose de sentiments déchus pour l’année à venir. Se faire repousser par Maxime serait la pire chose qu’elle pourrait vivre. A y réfléchir, bien pire qu’un million d’heures telle que celle qu’elle venait de subir.

    Jenny aurait tellement voulu pouvoir s’immiscer dans les pensées, et plus précisément dans le cœur de son prince charmant. Si il avait fait tout cela pour elle, c’est la preuve qu’elle avait une quelconque importance aux yeux du jeune homme, mais c’était sans doute car elle était une amie à lui, et précisément la meilleure amie de son frère. Maxime était tout simplement un gentleman qui avait vu une chance de libérer les otages, et n’avait pas hésité à la saisir. A la réflexion, elle avait tout à fait raison, il était un gentleman, il l’avait toujours été depuis qu’elle le connaît, et ne cessera probablement jamais de l’être. C’est d’ailleurs ce côté chez lui qui l’avait séduite, toujours attentionné, prévenant et délicat dans chacun de ses gestes. La cheville droite de Jenny n’avait pas cessé de rappeler la présence de la blessure qui la déchirait à sa propriétaire, mais la douleur s’était calmée, elle était même partie se prendre des vacances à Hawaï, après tout, elle le méritait, ne laissant qu’un pale substitut de la souffrance qu’elle ressentait quelques minutes avant. C’était plus qu’un soulagement, une libération. L’espace d’un instant, Jenny avait eu peur de ne pas pouvoir participer au championnat des Cheerleaders. Plus que sa passion de la danse, c’aurait été de priver son équipe de sa co-capitaine qui l’aurait énervée. Non pas que Charlotte ne puisse gérer l’équipe seule, bien au contraire, elle le faisait merveilleusement bien avant que Jenny débarque, mais la remplacer dans la chorégraphie aurait compromis leur chance de gagner. Mais vu l’état actuel de sa cheville, elle serait sûrement remise d’attaque pour la compétition. Le problème n’était pas sa cheville, mais bien son moral… Il serait sans doute plus long à redevenir comme avant. Vivre une expérience comme celle-ci marque à vie. Heureusement, songea Jenny en esquissant un léger sourire, elle partageait sa chambre avec son sauveur, et le frère de celui-ci. Le ciel pouvait s’écrouler, avec Maxime, elle serait toujours en sécurité…

    Celui-ci s’allongea par terre, enfin éloignés de la foule, ils pouvaient tout se permettre. Tout doucement, Jenny fit de même… Elle se coucha sur le sol froid et dur, mais la présence rassurante de Max à côté d’elle rendait tout confortable. Ses cheveux s’étalèrent autour de son visage, formant une auréole autour de sa figure d’ange. Et très très lentement, rapprocha sa tête de celle du beau brun jusqu'à ce qu’ils soient tête contre tête. Vous voulez une définition du bonheur ? Vous en avez une juste devant vos yeux. Le bonheur est comme une mauvaise herbe : il pousse là où on l’attend le moins.
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMer 09 Juil 2008, 3:07 pm

    La douceur du vent caressant son visage lui donnait encore plus cette impression de legertée qui s’était déjà emparée de lui alors qu’il avait fermé les yeux, sur le sol dur et froid du trottoir près du magasin. Y était-il vraiment ? A en croire la sirène et le bruit des flashes des photographes et du vacarme de la foule, oui, mais dans sa tête, c’était tout autre chose. Le calme avait fait place au bruit, le temps c’était arrêter entre le moment où il avait quitter le magasin et en se moment. Seulement quelques minutes étaient passées, mais pour lui, un demi siècle c’était passé, même plus encore tellement le visage de sa douce et tendre Jenny lui montrait ce qu’il voulait voir. La brunette c’était allongée à ses cotés, non sans mal mais Maxime n’en fut vraiment sûr que lorsqu’elle posa sa tête contre la sienne, il ouvrit alors les yeux et observa le ciel, rêvant d’être loin, très loin d’ici mais avec la même personne. Les nuages de cotons éparpillés sur le ciel azur donnait une impression de simplicité, de douceur. Où peut-être était-ce simplement le fait que Jenny soit près de lui ? Maxime ne le savait pas vraiment pas il s’en fichait, royalement. Il s’en fichait car il était bien, il s’en fichait car il était à coter de celle qu’il aimait, ce sentiment si dur à définir mais tellement beau quand on le ressent pour la première, tellement dur lorsqu’il fait place à la douleur, encore plus dur lorsqu’il fait place au mensonge. Oui, Maxime mentait, il mentait lorsqu’il disait à Jenny qu’il l’adorait, il l’aimait, il mentait lorsqu’il prenait Jenny dans ses bras pour se faire excuser d’une blague méchante, c’était seulement pour l’avoir encore plus près de son cœur, il mentait lorsqu’on disait qu’il formait un beau couple et qu’il souriait niaisement, il était heureux de voir que quelqu’un le comprenait…

    Sentir Jenny près de lui, son visage, son sourire. Sans vraiment sens rendre compte Maxime pausa une main rassurante sur le visage de Jenny, sur sa joue toute douce. Il en avait rêver toute sa vie de cette fille mais ses difficultés à lui avouer ce qu’il ressentait l’empêchait de profiter entière de ce rêve, il tournait au cauchemar toujours au meilleure moment, celui qu’il avait tellement de mal à faire. Sa main droite sur la joue de Jenny et la gauche sur son ventre, Maxime ferma doucement les yeux, des moments comme ça n’arrivait pas souvent dans sa vie et il voulait en profiter. Son nez pouvait bien saigné abondamment, Son bras pouvait bien le torturer, un iceberg pouvait bien tomber du ciel juste à ses pieds, rien ne pourrait gâcher cet instant doux et tendre qu’il vivait avec sa belle au bois dormant. Sa respiration était régulière mise à par lorsqu’il tentait de respirer avec son nez et il se sentait bien. La suite des évènements n’était pas programmée et rester ici pendant des jours et des jours aurait été possible tant que Jenn’ était à ses cotés. Ah l’amour ! Un sentiment que jusqu’alors Maxime n’avait jamais éprouver ! Il n’avait jamais été amoureux de sa vie avant sa rencontre avec Jenny, pourquoi ? Et bien car Jenny était la femme model, forte, indomptable, charismatique, drôle, prévenante, tendre… Tous les adjectifs pour la définir pouvaient encore être découvert que Maxime en aurait encore quelques uns à donner. Ils avaient été forts tout les deux mais si il avait porter Jenny c’était seulement car elle ne voulait pas se faire portée. Il savait qu’elle ne voulait pas être faible devant les autres mais lui, il s’en fichait, il ne l’avait trouvée que plus courageuse et combattante.

    Tendit que Maxime caressait tranquillement la joue de Jenny, le souvenir du soir précèdent lui revint en mémoire et un sourire apparut sur ses lèvres, comme par enchantement. Il se souvenait de chaque paroles prononcées, de chaque sourire, de chaque rire, de tout absolument tout ! Il avait envie de dire quelque chose mais il ne savait pas si Jenn’ avait envie de discuter, pas grave, il avait besoin d’entendre sa voix, rien qu’une fois. Il dit alors « Tu te rappelles quand Oliver nous as présenter ? », un souvenir amusant. Oliver les avait présentés et en regardant Jenny tout en marchant, Le pauvre Maxime avait chuté comme un imbécile, première impression médiocre et déjà le coup de foudre…
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeMer 09 Juil 2008, 3:55 pm

  • Jenny savait qu’un instant comme celui-ci n’allait pas se représenter de nombreuses fois. Des moments où vous avez l’impression que toute votre vie n’a été qu’une vaste plaisanterie, car vous comprenez tout juste ce que signifie le mot vivre. Beaucoup de sages disaient qu’il faut naître deux fois pour vivre, ne serait-ce qu’un peu : une naissance du corps et celle de l’âme. Pour Jenny, qui pourtant était une grande fan de psychologie, cela ne signifiait rien. Mais aujourd’hui, elle avait appris que le cœur ne se met à battre réellement que bien des années après la naissance de son propriétaire. Scientifiquement, le premier battement du cœur de jenny s’était fait il y a 17 ans, mais elle, elle savait au fond d’elle que c’est aujourd’hui, à cette seconde précise que son cœur avait battu pour la première fois. Je ne parle pas des battements, petits sursauts réguliers d’un organe mou et étrange, mais les vrais battements. Les battements de l’esprit, ceux qui vous remuent le corps en entier. C’est ce qu’on appelle être amoureux. Mais l’amour n’est qu’un nom. Le sentiment qui l’accompagne ne peut être écrit noir sur blanc, il doit être ressenti. Pour Jenny, l’amour devait venir d’un canular géant, à échelle mondiale, qui avait mal tourné et touché l’humanité entière. Une véritable maladie qui s’emparait de personnes, deux par deux, et les empêchaient de se séparer « jusqu'à ce que la mort les sépare… ». Miss Woods était contaminée, et même gravement atteinte.

    Issue d’un mariage qui a très mal tourné, elle avait fui quelconque forme d’amour pendant toute sa vie, tout plutôt que de finir comme ses parents. Mais à son grand dam, une personne hors du commun avait débarqué dans sa vie. Et le pauvre cœur de Jenny, qui n’avait pas évolué comme les autres durant l’enfance de la jeune fille étant donné qu’elle a été privée de toute forme d’amour, n’arrivait pas à tenir le rythme effréné qu’il était contraint de subir. Le seul moyen : ne plus voir Maxime, ne plus lui parler, l’effacer de la vie de Jenny. C’était le seul remède pour que son cœur puisse se calmer avant de lâcher, mais c’était impossible. Car sans sa voix, son sourire, son regard, son cœur tiendrait le coup, mais son âme, elle, se retrouverait privée de sa source de vie, son rayon de soleil, et ça, c’était pire que tout. Jenn’ n’avait pas d’autres possibilités que de foncer tête la première dans la gueule du loup, et se faire emporter dans le tourbillon qui s’était ouvert sous ses pieds. Si la jolie brune n’était pas tellement amoureuse, elle aurait pu en vouloir à Maxime. Tout ça, c’était sa faute. Si elle pensait à lui constamment, se sentait privée d’une partie d’elle-même chaque fois qu’il n’était pas à ses côtés, c’était la faute de Max.

    Et voila, l’espace d’un instant, la fusillade qui n’était pourtant dans leurs passés que depuis une dizaine de minutes, avait été oubliée. Effacée de leur mémoire, pour faire place à un sentiment qui avait besoin de tellement de place qu’il piétinait tout le reste. Et tout ça juste parce que, tête contre tête, ils observaient les nuages se balancer au dessus d’eux comme des bouts de coton jouant à saute-mouton sur la marelle bleue qu’offrait le ciel. C’est là qu’elle voulait être, loin, loin au dessus de toi, de cette agitation vaine, et des passants qui les observaient en marchant, sans que ni Maxime ni Jenny ne s’en rende compte, et en aie quoi que ce soit à faire. Tout doucement, la main aussi douce que devait l’être sans doute les nuages de Maxime se posa sur la joue de Jenn’. Ce contact là, elle aurait voulu ne jamais s’en séparer. C’était aussi doux qu’une caresse du vent, et aussi réconfortant qu’un rayon de soleil sur le visage. Tout était comme cela devait l’être. Enfin, pas exactement. Jenny aurait voulu avouer ses sentiments, pour pouvoir se débarrasser du poids qui encombrait son cœur et son esprit, mais elle n’osait pas. Ne voulait pas gâcher cet instant si merveilleux. Elle craignait que cela ne soit qu’une étreinte fraternelle, alors que pour la jeune femme, ça représentait tellement plus.

    Maxime lui posa une question, une question qui fit revenir une bouffée de bonheur dans l’esprit de Jenny. Il lui demanda si elle se rappelait quand Olivier les avait présentés l’un à l’autre. Evidemment qu’elle s’en rappelait, c’était un jour inoubliable. D’ailleurs, chaque fois que Jenny se confiait à Charlotte, cette dernière lui répondait toujours qu’elle raconterait sa première rencontre avec son prince charmant à leurs petits enfants, ce qui arrachait toujours un sourire à Jenn’. Olivier, déjà meilleur ami de Jenn’ après seulement quelques jours passés ensemble, avait donné rendez vous à Jenny, et y avait amené son frère. Celui-ci était tombé juste devant Jenn’, et, mort de rire, Olivier lança une feinte typique de son humour du genre « Oh zut, je me suis trompé ! Je croyais te présenter mon frère, mais ce n’est en fait qu’un imposteur qui ne tient pas sur ses jambes. » Ils avaient bien ri tout les trois, mais Jenny sentait que son cœur chavirait un peu et que sa tête tournait, et c’était du à bien plus que le soleil.


    - Bien sûr que je m’en souviens… Je ne serai d’ailleurs jamais assez reconnaissante à Olivier d’avoir fait ça.

    Cette phrase était sortie toute seule, sans que Jenn’ ne le veuille vraiment. Il se trouve juste que l’amour avait chassé le sens rationnel de la jeune fille, l’amour avait pris le contrôle de tout son corps…
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeJeu 10 Juil 2008, 3:45 am

    Jenny avait connus Oliver avant Maxime, oui, les deux frères étaient extrêmement diffèrents mais un lien unique les liaient, ils étaient unis comme les cinq doigts de la mains, ils étaient les frères les plus proches du monde. Cette complicité qui les liait était là depuis leur naissance et les avaient suivis tout au long de leur jeune vie. Les deux frères étaient les deux opposés mais c’est aussi pour cela qu’ils étaient aussi proches, ils étaient complémentaires. Maxime était calme, simple et amical et Oliver était fougueux, extravertie et sélectif avec ses amis. La bonne chose avec l’esprit sélectif de son frère, c’est qu’il avait choisis la fille la plus belle, la plus sympa et la plus douce qui existait. Il avait choisie sa Jenny pour amie, il avait bien choisis sur ce coup là. Seulement quelques jours après leur rencontre, ils étaient déjà meilleurs amis. Oliver cette façon incroyable de se faire des amis en deux en trois mouvements, peut-être était-ce pourquoi Maxime n’avait pas vraiment une foule d’amis, il n’était peut-être pas assez social ? Maxime n’eut pas le temps de se poser la question, car déjà le souvenir de cet après-midi lui revenait en mémoire, telle le souvenir d’un rêve qui n’avait pas encore finis. Ce rêve s’appelait l’amour et son cauchemar était la désillusion, Maxime avait toucher l’amour, il ne voulait pas terminer ce rêve et suivre par le cauchemar, voilà peut-être pourquoi il n’avait encore rien dit à Jenny sur ses sentiments…

    Lui et Oliver allant tout deux comme des gamins qui n’ont jamais finis de faire des conneries et qui en cherchent une dans le regard du deuxième. Ils avaient rendez-vous au stade avec plusieurs amis dont la belle Jenny. Ils étaient arrivés en retard, Oliver qui prenait beaucoup de temps pour se coiffer et Maxime qui n’arrivait pas à choisir ses chaussures et si il mettait un chapeau ou pas. Résultat, ils étaient en retard et Maxime n’avait pas mis son joli chapeau, dommage, ce sera pour une prochaine fois c’était-il dit alors qu’il regardait méchamment son frère qui remettait ses cheveux en place. Maxime dit bonjour à ses amis et ceux de son frère mais une nouvelle recrue s’approcha d’eux. De la taille de Max’, brune, les yeux marron, cette démarche douce et sensuelle à la fois. Maxime, envoûté par le regard de cette nouvelle arrivante ne vit pas son frère arriver par derrière et la tape amical qui lui mit dans le dos le fit sursauter, le faisant mourir de rire. Oliver les présenta et ce fut le coup de foudre pour Maxime. Son cœur battait à la chamade, ses yeux ne la quittaient jamais, sa présence lui donnait envie de paraître plus fort que jamais. Ils étaient donc allez faire du basket et sur le chemin, Maxime chuta d’un trottoir, son frère éclata de rire, se tournant vers Jenny et lui disant, très moqueur « Non, ce n’est pas mon frère, c’est juste un crétin qui a deux pieds gauche ! », tout le monde avait rie et Maxime passait pour un nul devant ses amis, mais le souvenir de l’expression de joie et de rire que portait le doux visage de Jenny ne l’avait plus jamais quitter, jusqu’à ce qu’il le revoit…

    Maxime revint à la réalité en sentant le souffle chaud de la respiration de sa belle sur sa main encore posée sur sa joue. Ce contact faisait battre son cœur et lui donnait cette sensation de légèreté absolue. Il ouvrit les yeux et le soleil lui fit un mal de chien, au moins, il pourrait bronzer ! La réponse de Jenny fusa alors et Max’ ouvrit de grands yeux surpris, le fait qu’elle dise ça avait bouleverser Maxime, dans le bon sens du thermes. Une lueur d’espoir volait dans ses yeux mais il décida de mettre ça sur le compte de leur amitié et des évènements qui venaient d’arriver. Il sourit et lui dit, non sans cacher ce qu’il ressentait :


- Moi aussi, je n’ai jamais rencontré une fille comme toi ! C’est marrant mais, dès que je t’aie vus, je savais qu’on allait bien s’entendre. Tu es extraordinaire !
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeJeu 10 Juil 2008, 8:13 am

  • Jenny se souvenait de leur première rencontre dans un flot assez confus et brumeux de souvenirs incertains. La chose dont elle se rappelait le plus clairement, comme un film qui n’avait cessé de repasser dans sa tête, est que quand elle a levé les yeux vers Maxime, son cœur avait raté un battement. Une étrange impression de déjà-vu l’avait envahie, et elle savait que malgré le fait qu’elle vienne à peine de rencontrer le jeune homme, c’était comme si ils se connaissaient depuis toujours… Et c’est cette même impression qu’elle ressentait à nouveau. La veille au soir, c’était pareil. Ils étaient seuls au monde, observant le ciel, ne se souciant pas le moins du monde du reste de l’humanité. Egoïsme ? Non, amour. On dit que l’amour rend aveugle. Ce n’est qu’un cliché, car depuis que Jenny aimait Maxime, elle avait l’impression de justement avoir appris à voir. Toutes les petites choses de son quotidien qui lui semblaient si familières, elle les redécouvrait.

    Privée d’amour pendant toute son enfance, Jenn’ savait que c’était en aimant qu’on apprenait à aimer. A cet instant, rien que de penser à ses parents envahit de tristesse la jeune femme. Son père, elle n’avait plus de nouvelles depuis trois mois. Quant à sa mère, dieu seul savait où elle était en cet instant, elle n’avait plus aucun contact avec sa fille depuis un an. Des larmes brûlèrent aux yeux de Jenn’, mais elle parvint à les retenir. Décidément, aujourd’hui, elle n’avait pas fini de pleurer. Cette journée était un jour décisif pour Miss Woods. Pas à cause de la prise d’otage, non non, bien plus grave : elle venait enfin d’extérioriser ces sentiments. Elle, toujours si forte, ne laissant jamais rien paraître des coups de blues qui l’assaillent venait de comprendre que se battre toute seule était impossible. Elle devait savoir se reposer sur les autres pour s’en sortir, et ce qui venait d’arriver en était le meilleur exemple qu’on pouvait lui faire. Jenny a toujours souffert de l’absence d’une famille, mais tout cela a été pire quand elle avait rencontré Olivier et Maxime. Tellement proches, tellement complices, elle voyait en eux le sentiment qu’elle ne connaîtra jamais : la fraternité. Une petite fille qui grandit sans famille, c’est comme se forger une carapace en verre, un jour où l’autre, elle finit par se fendre.

    Un jour, Charlotte avait dit une phrase à sa meilleure amie que Jenny connaissait bien, mais à laquelle elle n’avait jamais vraiment prêté attention : on se forge soi-même sa vraie famille. Entendre ces quelques mots sortir de la personne qui comptait le plus pour Jenn’, la seule qui ai pu être considérée comme sa sœur, changea le point de vue de la jolie brune. Et maintenant, couchée sur le sol, la présence rassurante de Maxime à ses côtés, les yeux rivés vers le ciel, elle se rendait compte que sans vraiment le vouloir, elle s’était forgée sa famille. Charlotte, Kaitlin, Olivier, Ambre, Amanda… et Maxime. Elle avait réussi à grappiller quelques bons éléments, finalement. La main de son prince était toujours posée sur la joue de Jenn’, et celle-ci savait que quand elle n’y serait plus, sentir ce si doux contact lui manquerait. Tout chez Maxime lui manquait quand il n’était pas avec elle. De sa façon de se passer la main dans les cheveux, à son sourire qui éclairait la pièce, en passant par sa voix à la fois douce et grave. Au début, elle avait été déroutée par cette foule de nouveaux sentiments qui se battaient en duel dans sa tête, mais elle avait vite compris à quoi tout cela se résumait.

    C’est alors que Maxime répondit à Jenny, et les mots qui lui glissaient dans les oreilles n’arrivèrent pas vraiment à son cerveau. Les connexions étaient en panne, et une seule phrase ressortit « je savais qu’on allait bien s’entendre… ». Pour elle, c’était la pire chose qu’on ait pu lui dire. Du moins, venant de la bouche du garçon dont elle était amoureuse. Elle entendit à moitié qu’il lui disait qu’elle était extraordinaire, mais cela ne fit pas d’écho dans son esprit. Qu’il lui dise ça était comme avouer qu’il ne s’intéressait pas à elle. Oui, ils s’étaient toujours bien entendus depuis leur rencontre, mais cela lui déchira le cœur. Elle s’entendait bien avec Ambre, elle s’entendait bien avec Olivier, mais elle ne voulait pas bien s’entendre avec Max. L’entente était réservée aux amis. L’amour, le sentiment qu’elle visait dépassait tout ça. C’était plus fort, plus beau, plus passionné. Elle n’avait jamais eu l’impression de bien s’entendre avec Maxime. Lui disant ça, c’est exactement comme si il la rejetait, du moins, dans l’esprit de la jeune fille. Une larme roula sur sa joue, larme de déception, et elle ne voulait pas que Maxime s’en rende compte. Jenny, qui était couchée sur le dos, roula sur le côté, tournant le dos au beau brun, et par la même occasion, chassant la main du jeune homme qui se trouvait sur sa joue. Parce qu’il fallait bien répondre quelque chose, elle dit, masquant à peine la tristesse dans sa voix :


    - Oui, tu as raison, on s’entend bien…
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeJeu 10 Juil 2008, 9:00 am

    Maxime sentit alors que Jenny n’allait pas bien, elle n’avait répondu vite et il sentit comme une larme sur sa main toujours posée sur sa joue. Non, pourquoi elle pleurait ? La seule chose que Maxime ne voulait pas faire avec Jenny c’était lui faire du mal et il lui en faisait alors qu’il avait juste essayé de cacher ses sentiments. C’est alors qu’elle se retourna, lui tournant le dos et lâchant l’emprise douce qu’avait sa main sur sa joue et Maxime se sentit alors comme anéantit. Lui qui voulait le bonheur et l’amour avec Jenny récoltait l’indifférence et l’amitié. Cette chose qui lui faisait du mal, cette chose qui tambourinait comme un coup de poignard dans la poitrine, c’était son cœur. Il battait à la chamade, cherchant comment faire pour récupérer celui de sa bien aimée. Maxime se redressa, tentant de réfléchir malgré le carnage qui régnait dans sa pauvre tête. Il lui manquait quelque chose, ce contact avec la fille qu’il aimait, ce contact qui faisait qu’il n’était plus un simple garçon, ce contact qui lui donnait des ailes, ce contact qui lui redonnait la vie après la mort. Il se décida alors de tourner la tête vers Jenny, toujours retournée vers le mur derrière eux, elle avait l’air déboussolée et celui contracta son cœur, il voulait la voir joyeuse, amoureuse ou même moqueuse, mais pas dans cet état là. Il s’approcha d’elle…

    Maxime ne savait pas trop comment s’y prendre avec Jenny, il n’avait jamais fait de mal à une personne et encore moins à une fille comme Jenny. Il dit alors doucement, dans un murmure inaudible « Jenny ? ». Il avait vraiment l’air con à faire ça mais il s’en fichait royalement. Jenny n’avait pas l’air de vouloir répondre et il fit alors la chose la plus folle et qui allait mériter une claque si Jenny n’était pas d’humeur. Il la prit dans ses bras, doucement et posant sa tête sur la sienne, caressant ses cheveux et sentant son odeur. Il se sentait si bien, si serein, c’était ça dont il avait tellement besoin, cette présence, cette fille, ce contact. Jenny ne broncha même pas lorsqu’il la prit dans ses bras et ce fut un énorme soulagement de voir qu’elle ne lui en voulait pas tant que ça. Il lui fit un petit bizou sur le front et releva sa tête pour lui sourire et lui dire d’une voix qu’il n’avait jamais eue avec personne d’autres et qu’il réservait qu’à Jenny :


« - Hey princesse ! On ne s’entends pas QUE bien ! C’est beaucoup plus que ça, c’est fusionnelle, on est lier par quelque chose de beaucoup plus fort, je… je peux même pas le décrire tellement il est fort et étrange à la fois. »


    Si, Maxime avait bien sur trouver la réponse à cette question, il savait très bien ce qui les liaient, il le savait depuis toujours mais il n’en avait pas le courage, il ne pouvait pas lui avouer, pas maintenant, pas après ce qu’elle avait vécus, pas après ce qu’il avait dit. Il le réservait pour une occasion très spéciale qui n’appartiendrait qu’à eux. Une occasion qui n’arriverait qu’une fois.
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeJeu 10 Juil 2008, 1:07 pm

  • Jenny, une fois le dos enfin tourné à Max, se laissa aller à quelques larmes. Elle ne cherche pas à les retenir, elle en avait besoin. A quoi étaient-elles dues ? A la peur qui l’avait surprise, au souvenir si triste de ses parents, à un amour qui l’a envolée loin au dessus des nuages pour la laisser tomber soudainement. Il lui avait donné des ailes, mais à vouloir voler trop près du soleil, elle s’était brûlée. Jenn’ aurait voulu être seule, et se laisser aller. A des kilomètres d’ici, a des kilomètres de lui. C’est la première fois depuis leur rencontre qu’elle aurait désiré s’éloigner le plus possible. Maxime l’interpella tout doucement, mais elle ne répondit pas, elle ne voulait pas répondre. Jenny aurait aimé pouvoir se lever, et courir, loin, mais sa cheville l’en empêchait. Au moins, Max serait ce que c’est d’être planté, ne comprenant plus rien, car c’est exactement le sentiment qu’elle avait ressenti lorsque qu’il avait prononcé cette phrase qui avait une importance monstrueuse pour la jeune femme.

    Très délicatement, comme on ramasse un oiseau blessé, le beau brun prit Jenn’ dans ses bras, et posa sa tête sur la sienne. Jenny aurait préféré avoir à dire qu’elle ne voulait pas de cette présence contre elle, qu’elle n’aimait pas la main de Maxime dans ses cheveux, mais ce serait pur mensonge. Elle savoura ces quelques secondes comme si c’étaient les dernières qu’elle vivait, essayant de graver le moindre sentiment, le moindre geste de Maxime dans sa mémoire, à jamais. C’étaient sans doute les secondes les plus émouvantes de sa vie, celles qu’elle aimerait se remémorer lorsqu’elle décédera. Malgré tout ce qui se bousculait dans sa tête, la jeune femme n’arrivait pas à se convaincre que c’était une étreinte amicale, et que Max voulait juste la rassurer. Pour elle, ça représentait tellement plus que ça…

    Il lui déposa un petit baiser sur le front qui la fit frémir, et prit ensuite la parole comme pour effacer ce qu’il venait de dire. La jolie brune buvait ses paroles, dégustant chaque mot, chaque intonation, comme si elles lui étaient toutes précieuses. Et elles l’étaient. Tout ce qui venait de Max était précieux, que ce soit son souffle qui glissait dans la nuque de la jeune femme, à sa voix qui intimait à Jenny que tout allait bien quand elle était avec lui. Rien que le fait qu’il l’appelle « princesse » la ravissait. Pour elle, il avait toujours été son prince charmant, et l’avait prouvé encore une fois en la sortant des griffes de l’agresseur. Dit comme ça, ça fait très conte de fée, mais dans l’esprit de Jenn’, le cauchemar qu’elle vivait quelques dizaines de minutes plus tôt avait fait place à un rêve éveillé. Maxime décrit exactement ce qu’elle ressentait depuis leur première rencontre : quelque chose de fusionnel, fort et étrange s’était tissé entre eux deux. Pourtant, Jenn’, elle, savait ce que ça signifiait, malgré qu’elle ait essayé de renier ce sentiment de si nombreuses fois.

    C’est à cet instant, précisément quand Max eut finit de moduler le dernier mot, que Jenny releva la tête vers lui, et l’observa dans les yeux. Ce qu’elle y voyait lui faisait du bien, mais elle avait du mal à le cerner. Il avait toujours eu un comportement étrange avec elle, la déroutant souvent, mais l’enchantant toujours. L’expression populaire est « être fait l’un pour l’autre » et la jeune femme avait souvent pensé que Maxime était fait pour elle. Il était son idéal masculin, tout ce qu’elle n’aurait pas osé trouver réuni chez la même personne. Toutes ses qualités, mais aussi quelques défauts qui l’avaient rapidement fait craquer. Pendant tout ce temps, elle avait su se raisonner, mais aujourd’hui, c’en était trop. Lui parler ainsi, c’était comme la provoquer. Le cerveau de la jeune fille prit des congés, laissant son cœur, et uniquement son cœur décider de ce qu’elle avait à faire. Et le cœur en question le savait depuis longtemps, et s’était toujours battu en duel avec sa conscience rationnelle. Le combat s’était fini, et la raison avait perdu. Des murs venaient de s’écrouler dans sa tête, laissant son amour toujours grandissant encombrer tout son corps.

    Jenn’, très doucement, comme au ralenti, se retourna vers celui qu’elle aimait. Elle passa un bras derrière la nuque de Maxime, et approcha son visage du sien jusqu'à ce qu’ils ne soient plus séparés que par quelques centimètres. Elle ferma les paupières, se livrant juste à son instinct, et leurs lèvres, enfin, se touchèrent. Jenny l’embrassa léger, et passionné, comme un vent chaud. Plus rien d’autre que leurs deux cœurs battant à l’unisson n’avait de sens. Des papillons voletant dans l’estomac de la jeune fille la firent revenir à la maison. Non, elle n’avait pas fait ça ! Jenn’ détacha rapidement son visage de celui de Maxime, et porta une main à ses lèvres, comme pour s’assurer que cela avait été réel. Miss Woods, se redressa, affolée, n’osant plus croiser le regard de Maxime. Elle venait de tout gâcher, quelle idiote ! Après ça, il ne voudrait certainement plus jamais lui adresser la parole.


    - Oh, je suis désolée ! S’excusa-t-elle, bafouillant et cherchant ses mots, toute confuse. Je ne sais pas ce qui m’a pris, c’est sûrement d’être passée aussi près de la mort, je…enfin, tu vois…

    Elle n’avait plus qu’une chose à faire : fuir à toute jambe, et se lamenter sur elle-même. Mais avec une cheville défectueuse, ça s’annonce compliqué… Jenny prit son sac, et essaya de se relever, en s’appuyant sur sa jambe valide.
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeJeu 10 Juil 2008, 3:02 pm

    Maxime attendit la réponse de Jenny, calmement, caressant encore et encore ses cheveux d’un brun exquis qu’elle avait tellement envie d’avoir toujours près de lui. Jenny était vraiment l’ange qui allait l’emmener au paradis lorsqu’il mourrait d’amour pour elle, elle était son souffle, sa vie, son cœur et tout ce qui pouvait composer son corps et ses pensées. Il avait envie de passé le reste de sa vie avec cette modélisation fidèle de la femme parfaite, celle qui est forte, celle qui est faible, celle qui rit, celle qui pleur, celle qui vit et celle qui meurt… d’amour. Si Maxime n’avait pas cette fille, il n’aurait plus qu’à se jeter d’un pont car sa vie serait finie, terminée, le livre serait fini, plus rien à dire, plus rien à écrire, plus rien à vivre. Cette pensée le suivait depuis cet après-midi, depuis leur rencontre et cette chute idiote qu’il avait fait juste car il contemplait l’objet de ses désires les plus profonds, ceux que personne ne sait pas par la parole mais que l’on voit tellement ils sont évidents. Maxime n’avait rien dit à Oliver sur son amour pour Jenny, mais les yeux ne mentent pas, contrairement aux paroles. Les frères s’étaient entendus sur le fait que c’était secret et que c’était à Maxime de lui avouer qu’il l’aimait et à personne d’autres. C’était donc lui qui avait le choix, rester planté comme un abruti à serrer le plus près de son cœur la fille qu’il aimait ou alors lui dire ce qu’il redoutait temps…

    Jenny releva doucement la tête, pour plonger son regard dans le sien, ce seul connecteur qui faisait passer son message mais que Jenny ne voyait jamais, ne sentait jamais, ne déchiffrais jamais. Jamais il n’avait eu plus envie de lui dire qu’a cette instant et le fait d’être sur que c’était le bon moment lui donnait un stress monstre. Comme si toute sa vie se jouait maintenant et que si il ne faisait rien, il allait tout perdre, Jenny comme son cœur. Cette sensation unique qui vous torture l’estomac et fait chavirer votre cœur, qui vous donne la nausée mais qui vous excite en même temps, cette sensation presque indescriptible que Maxime ressentait n’était que l’amour, simple, vrai, pur, l’amour au vrai sens du thermes, pas une amourette ou un flirt, le grand amour avec un A majuscule, qui vous rend tout fou et vous fait stresser pour deux.

    C’est alors que Jenny passa sa main derrière son cou, rien de très incroyable sachant qu’il pensait qu’elle ne ressentait que de l’amitié pour lui. Elle voulait sûrement poser son front sur le sien et c’est ce que Maxime s’apprêtait à faire lorsque Jenny s’approcha de lui, leur visages presque collés, les yeux dans les yeux, cette douleur qui lui faisait mal au ventre, qu’est-ce que c’était ? Maxime n’en savait rien alors que Jenny franchissait la derrière passerelle vers les lèvres du beau qui ouvrit les yeux grands de stupéfaction. Ce contact doux et fougueux en même temps faisait chavirer le cœur de Maxime alors qu’il comprenait juste qu’il était en train d’embrasser la fille qu’il aimait le plus au monde. C’est alors qu’elle se sépara de lui, Maxime regrettait déjà ce contact qu’il avait attendus depuis longtemps, tellement longtemps. Jenny était la seule fille a qui il avait envie de donner son cœur et tout ce qui allait avec et c’était maintenant qu’il comprenait tout le sens du mot amour.

    Jenny commença à s’excuser, s’excuser alors qu’elle pensait qu’il n’éprouvait rien. Mais c’était tout le contraire, avant qu’elle n’ait pu finir sa phrase, Maxime sourit et l’embrassa alors. Doucement, calmement, amoureusement, tendrement, tous les adjectifs étaient faits pour décrire ce qui se passait à ce moment là. Telle une plume qui vous effleure l’épaule, Maxime embrassait Jenny, ce contact doux qu’il aimait, dont il n’arrivait plus a se passer depuis qu’il y avait eu droit, une drogue douce. Lorsqu’il se sépara d’elle, Maxime regarda Jenny dans les yeux et lui dit en souriant :


« - Et dire que j’ai attendus tout ce temps pour enfin t’embrasser ! Jenny, je t’aime ! Tu es la fille de mes rêves ! Celle pour qui je me réveille le matin et me couche le soir, le feu qui danse dans mon cœur et le souffle qui anime mes poumons. Tu es tout ce que j’aime et ça depuis notre rencontre ! J’avais l’impression qui tu ne m’aimais pas et j’ai décidé de ne rien dire, quel imbécile je fais ! »
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeJeu 10 Juil 2008, 4:24 pm

  • Jenny ne voulait plus qu’une chose : partir, très loin, là où elle pourrait se laisser aller à des larmes, des larmes de honte. Car c’était le sentiment qui s’était emparé d’elle, comme un venin rampant dans ses veines, elle était gênée. Mortifiée d’avoir sans doute perdu l’amitié d’un être qui lui était si cher. Qu’elle ne puisse avoir l’amour de Max est une chose, mais perdre toute sorte d’amitié avec lui aurait été pire. Ne plus pouvoir l’observer à la dérobée, rire de ses blagues, et débattre pendant des heures d’un sujet qui n’en vaut même pas la peine, juste pour le plaisir d’exposer leur opinion, tout ça lui aurait trop manqué. Quoi que… La meilleure façon de souffrir un minimum aurait été d’oublier, non ? Et bien qu’oublier Maxime, le seul qu’elle ait jamais aimé est impensable, peut-être aurait-ce été plus facile de cicatriser loin de lui. Toutes ses pensées se bousculaient dans la tête de Jenn’, lui donnant une migraine terrible tandis qu’elle essayait de se redresser. Le contact de la main de Maxime dans ses cheveux, ses lèvres contre ses lèvres, lui manquait déjà. Elle se rendit compte qu’elle n’avait jamais été aussi débile qu’en ce moment. Non, mais qu’est ce qui l’avait pris ? Mmm… L’amour peut-être ? GRR, tais toi, petite voix dans la tête de Jenn’ !

    La petite voix n’eut même pas le temps d’enfoncer encore plus le clou, car Maxime la fit taire de la façon la plus douce et la plus agréable au monde. Il l’embrassa à son tour, d’un baiser plus engagé que le précédent. Un baiser comme Jenny n’en avait jamais eu. Si on était dans un film à l’eau de rose, des feux d’artifices auraient éclatés dans le ciel. Les feux d’artifices étaient cependant de la partie, mais étaient concentrés sur chaque centimètre carré du corps de Jenn’. C’est comme si son cœur gonflait, jusqu'à être proche d’exploser. Elle savoura ces quelques secondes de pur bonheur, de paradis, comme jamais. Elle avait l’impression de tout redécouvrir, tout était nouveau. Et d’un côté, c’était un peu son premier baiser, son premier baiser d’une personne qu’elle aimait sincèrement. Pas une de ces amourettes dont elle avait usé pendant toutes ces années, mais un sentiment si profond qu’il vous transcende le cœur, et vous souffrez, une souffrance tellement excitante que vous en redemandez encore… Toutefois, Jenny ne savait que penser de ça. Elle devait considérer ce baiser en tant que quoi ? Baiser d’adieu, ou nouveau départ ? N’importe qui aurait compris ce qui se jouait là, non ? Non. Pas la jolie brune. Elle était, a peine quelques secondes plus tôt, tellement persuadée que Max ne l’aimait pas qu’elle n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’elle s’était peut-être trompée. Qu’elle s’était délicieusement trompée…

    Leurs lèvres se détachèrent, à contre cœur, mais la magie ne s’arrêta pas. Elle tournait autour d’eux, les entraînait dans un tourbillon dangereux mais attirant, entre les méandres d’une émotion dans laquelle Jenny se lançait à l’aveuglette, ne sachant pas à quoi s’attendre, étant juste sûre d’une chose, en amour, c’était tout ou rien. Elle avait peur de souffrir, n’est ce pas le cas de tout le monde ? Mais le jeu en valait bien la chandelle. Elle aurait donné sa vie pour pouvoir vivre encore des secondes comme elle venait de les vivre, des baisers fiévreux de lèvres avides de se rencontrer.

    C’est alors que Jenn’ s’arrêta de respirer. Elle s’arrêta de cligner des yeux, ne voulant pas cesser d’observer le si beau visage de son prince charmant, serait ce pour un millième de seconde. Elle était suspendue à ses lèvres, comme si ce qu’il allait lui dire avait une importance vitale, et dans un sens, c’était le cas. Son cœur en entier jouait sa place dans celui de Maxime à cet instant précis. Situation embarrassante… Ou si peu, car le beau brun, de son regard qui faisait des ravages, parvint à désarmer en une seconde les craintes de Jenny.

    Il prononça quelques phrases. Rien de bien exceptionnel. Oh que si, tellement, tellement extraordinaire ! Il dit les seules choses qu’elle avait réellement envie d’entendre, mais il les dit de la façon la plus merveilleuse qui soit. Ces paroles, pensant les cicatrises du petit cœur de Jenny était le plus beau cadeau qu’il pouvait lui faire. Maxime lui dit qu’il l’aimait. Ce fut comme si toute forme de pensée dans l’esprit de Jenny avait fait place à une seule chose, si grande, si forte, qu’elle remplaçait tout le reste : l’amour qu’elle avait pour lui. Il lui déclara d’une façon si poétique qu’une larme perla au bord de ses cils. Une larme de joie. Elle avait enfin l’impression d’être entière, d’être bien d’être elle-même. Et elle savait qu’à partir de cet instant, elle ne se sentirait entière qu’en présence du jeune homme. Elle aurait voulu lui dire qu’elle l’aimait aussi, mais face à ce qu’il venait de lui dire, tout aurait semblé petit. Jenny glissa ses doigts dans la main de Maxime, et pencha la tête vers lui. Elle l’embrassa, avec plus de fougue, plus de passion que jamais. Un baiser plus long, et tout aussi précieux que le précédent. Après quoi elle se détacha légèrement de lui, et posa son front contre celui de son prince.


    - Je t’aime aussi… Plus que tout. Et j’étais persuadée que tu ne ressentais rien pour moi… Elle laissa échapper un petit rire avant de poursuivre. Quel couple on forme !

    Oh tiens donc, cela faisait bien longtemps que sa blessure dans la cheville ne la faisait plus souffrir, pourtant maintenant qu’elle y pensait, la douleur était toujours là. On dirait bien que Little J vient de découvrir le remède universel à tout les maux du monde… En cinq lettres, qui commence par A… Une idée ?
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeVen 11 Juil 2008, 5:57 am

    Une larme perla à l’œil de Jenny, finissant de sceller un pacte qu’ils avaient tellement attendus, tellement désirer, tellement rêver dans un cour instant de folie pur. Maxime aimait Jenny, Jenny aimait Maxime, ce sentiment de n’être plus une moitié recherchant l’âme sœur mais un cœur unique et vivant d’un amour sincère et fou bouillonnait en lui comme une promesse de toute une vie, une promesse d’amour éternel. Rien n’aurait pu casser ce rêve qu’ils vivaient ensemble, rien n’aurait pu arrêter douce mélodie qui vous enivre et vous prends dans ses griffes et à vous faire danser comme un fou jusqu’à mourir pour vous rendre compte que cette mélodie n’était qu’un chant faux et tellement imprévisible, cette chanson nommée amour. Maxime dansait depuis tellement longtemps qu’il ne prêtait même plus à la fatigue naissante qu’il connaissait, depuis quelques instants, il danse à en mourir juste pour satisfaire cette envie de bonheur naissant et croissant qu’il voulait avoir avec sa belle Jenny. Foncer droit dans le mur était la plus belle chose qui pouvait lui arriver à cet instant précis alors qu’ils étaient passer à quelques millimètres d’une mort certaine, mais jouer avec le feu était une chose qu’il fallait au moins une fois dans sa vie, quittes à se brûler.

    Jenny enlaça ses doigts avec ceux du jeune homme, jouant avec ses sentiments et se jouant de la situation. Approchant son visage pour ne refaire plus qu’un une troisième fois, mais plus fougueusement cette fois, faisant chavirer son cœur et enivrant ses sens. Lorsqu’ils eurent finis, elle posa doucement sa tête contre de celle de Maxime. Lui disant qu’elle l’aimait, le beau brun se sentit pousser des ailes vers un paradis incertain mais tellement beau vus d’ici. Jenny continua, ces paroles qu’il avait tellement attendus, tellement rêvés, tellement imaginés dans un rêve complètement immature de premier amour d’enfant. Maxime ne voulait quitter cette fille pour rien au monde, rien ni personne ne pourrait les séparés et Maxime protègerait Jenny comme si toute sa vie en dépendait, et c’était assez le cas. Il dépendait d’elle et elle dépendait de lui, si quelque chose arrivait à l’un, l’autre en mourrait, un tableau si idyllique mais tellement dangereux pour ces deux âmes qui connaissent l’amour sous deux facettes tellement différentes.

    C’est alors qu’un homme fit son apparition derrière eux, Maxime le savait car le soleil ne tapait plus dans son dos, il releva la tête et s’aperçut que c’était un policier. Ce rêve devait-il déjà se terminer, maxime ne voulait pas l’arrêter, le continuer toute sa vie si il le fallait. Mais l’homme en avait décider ainsi, Maxime lui sourit poliment et l’homme lui dit avec une voix grave mais douce à la fois, comme si Maxime et Jenny étaient des petits enfants qui avaient peur de lui « - Je sais que c’est dur mais vous allez devoir venir faire vos déposition, et soigner vos blessures. », il avait prononcer cette dernière phrase les yeux rivés sur le nez de Maxime rouge de sang. A contre cœur, il se sépara de Jenny et se leva, prenant ses mains pour l’aider et elle se leva à sa tours. Ils se dirigèrent avec l’homme vers la voiture des policiers et les ambulances…
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MessageSujet: Re: Sauvetage express [Jenny] [Finis]   Sauvetage express [Jenny] [Finis] Icon_minitimeVen 11 Juil 2008, 8:35 am

  • Enfin. Tout était dit. Jenny avait enfin avoué ses sentiments, et ils étaient réciproques. Cela marquait un début, mais qui dit début d’une chose dit fin d’une autre. La fin des sentiments plus forts que tout qu’on essaie tant bien que mal de cacher. Ils pouvaient enfin consumer ensemble l’amour qui les rongeait. Leurs mains se cherchant et la tête dans les étoiles. Etoiles, enfer, peu importe où s’en allait l’esprit de Jenn’ tant que celui de Maxime l’y accompagnait. Le poids de l’incertitude qui pesait sur son cœur affaibli par l’amour s’était envolé, ne laissant qu’une seule émotion prendre le dessus. Plus forte, plus belle que jamais. Ils pouvaient enfin commencer une nouvelle aventure ensemble. Un nouveau chapitre s’ouvrait, un chapitre qu’ils écriraient ensemble, et Jenny était déjà impatiente d’en parcourir les pages. Et elle priait pour que jamais n’arrive la dernière page…

    « L’amour, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, mais c’est regarder ensemble dans la même direction… ». Jenn’ avait lu ça un jour, de St Exupéry, mais c’était à l’époque où elle croyait plus en l’existence d’aliens qu’en l’amour, c’est dire… Il faut avouer que ses parents, s’adressant à peine la parole entre eux et ayant eu un divorce sanglant, ne lui avait pas donné l’exemple d’un amour puissant et pur. Pourtant, ces mots s’étaient gravés dans son esprit, dans un coin reculé qui dirigeait son cœur, coin qui venait de se manifester. Elle savait, au fond d’elle, que son prince et elle regardaient dans la même direction. Ils voulaient d’une relation sérieuse et vraie, c’était dépeint dans les mots qu’il lui avait dit, et dans le regard qu’il posait sur elle. Jamais Jenny ne pourrait le remercier assez de lui avoir fait découvrir le sens du mot aimer. Refuser l’amour est refuser sa part de bonheur. Jenn’ aurait voulu crier au monde son bonheur qui l’envahissait, petit à petit, comme un venin dangereux et naturel anesthésiant tout sentiment désagréable. Mais pour cela, elle aurait du quitter le tourbillon des yeux du beau brun, et ça, elle voulait n’avoir à le faire que quand ils y seraient obligés. A cet instant, elle était persuadée de pouvoir vivre d’amour et d’eau fraîche. Une romantique, notre petite Jenny ? Oui, et qui avait sommeillé trop longtemps. La Blanche-neige qu’elle était, avait dormi pendant de trop longues années dans son cercueil de cristal, mais voila que son prince venait de la réveiller, de lui ouvrir les paupières d’un simple baiser.

    Le regard de Maxime sur elle lui faisait l’effet d’un rayon de soleil effaçant l’engourdissement s’étant emparé d’elle. Ni la foule, ni leurs blessures n’auraient pu les ramener à la raison. Celle-ci n’a plus lieu d’être quand c’est l’amour qui dirige. Amour… Quel bien petit mot pour un tel sentiment qui en implique tant d’autres ! Un bien petit mot pour une émotion vous transportant au dessus de la réalité des gens, dans une autre réalité, à deux, toute neuve, mais déjà un chez-soi. L’amour rend plus fort, Jenn’ aurait été prête à tout pour Maxime, mais il rend plus fragile aussi, cristallisant toutes les émotions, toutes les sensations, au moindre grain de sable, tout pouvait s’écrouler. Jenny se sentait fébrile, comme si le moindre mot prononcé la ferait éclater en sanglot, une si délicieuse fébrilité qu’elle ne voulait pas la quitter. Paradoxal, non ? L’amour est un paradoxe à lui tout seul, les plus grandes contradictions de l’univers concentrée en cinq petites lettres de rien du tout, cinq petites lettres qui ont une saveur différente dans chaque bouche. Un « je t’aime » amical, prononcé par une bonne copine lorsque deux amies doivent se quitter n’a rien à voir avec un « je t’aime » amoureux, chargé de sens, a peine quelques mots qui ont l’effet d’une bombe.

    Jenny avait trouvé sa place dans le regard de celui qu’elle aimait, et s’y savait à l’abri de tout. Et c’était ça la clé du bonheur, la recette miracle contre tout les soucis du quotidien, et les problèmes instables. C’est alors qu’ils durent revenir sur terre, mais un atterrissage très doux tant qu’ils restent ensemble. Jenny ne s’était rendue compte de rien, et c’est donc quand Maxime s’arracha à son regard à contrecœur qu’elle leva les yeux à son tour. Un policier les observait avec un air beaucoup trop paternaliste, à la « Qu’est ce que c’est beau l’amour ! ». L’homme les regarda et s’adressa à eux très doucement, comme s’ils avaient été gravement traumatisés par l’incident, et pensait qu’ils étaient deux petits oiseaux tombés du nid. Evidemment que la fusillade restera dans leurs mémoires à jamais, et comme un horrible souvenir, mais tout deux avaient trouvés, ensemble, le moyen de transformer cette image en un souvenir heureux, qui prouvait que leur amour savait se nicher n’importe où, transformant toute situation en quelque chose d’émouvant. Jenny eut un éclair, et entendit ce que lui dirait Charlotte s’il elle était là : « T’en a de la chance ! Dans quelques dizaines d’années, tu pourra raconter à vos petits-enfants que le jour où vous vous êtes avoués votre amour, ce fut après avoir été rescapé d’une fusillade. Si ça ce n’est pas de l’aventure ! » Jenny voyait même la tête de Charlotte qui lui dirait ça, et elle rit intérieurement. Elle n’était pas encore à s’imaginer avec des petits-enfants dans les bras aux côtés de Maxime, mais elle savait qu’elle voulait passer le plus de temps possible avec lui, et toute la vie lui semblait bien peu. Le policier leur demanda de le suivre pour témoigner et soigner leurs blessures, et Jenny se leva, aidée par Maxime, la douleur de sa cheville se réveillant lui faisant plisser les yeux. Qu’importe. Le garçon le plus parfait au monde venait de lui avouer son amour. Une blessure, si douloureuse soit elle, n’a aucune importance face à cela. Toujours main dans la main, et redoutant le moment où ils devraient se séparer, ils progressèrent vers le reste des policiers. Ils savaient tout deux que des moments pas franchement amusants les attendaient, mais c’est avec des étoiles dans les yeux qu’ils affronteraient tout ça…


    [ FIN DU TOPIC ]
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